Aomine Milia

Chapitre 31 - Révisions.

Je fus réveillée par mon téléphone qui sonna. Sans regarder qui m'appelais, je tendis mon bras pour attraper mon portable sur la table de chevet, mais il était trop loin et je dû me lever un peu pour l'attraper.

« Allô ? Dis-je avec voix endormie.

- Je te réveille ?

- Sei, pourquoi tu m'appelles si tôt ?

- Il est dix heure Milia.

- Hmm. T'es réveillé depuis longtemps toi ?

- Oui. Je voulais savoir à quelle heure tu voulais qu'on se voit pour les révisions.

- Cette aprèm vers 14H, ça te va ? Lui demandais-je.

- Parfait. Je te laisse terminer ta nuit.

- Oui, à toute à l'heure. »

Je ne prit même pas la peine de raccrocher ou d'attendre la réponse de Seijūrō que je me laissa retomber dans mon lit pour me rendormir. Mais, bien sûr, mon frère avait choisi ce moment pour rentrer dans ma chambre.

« Tu dors encore ? J'ai cru t'entendre parler.

- Et c'est toi qui dit ça ? Tu te lèves pas avant midi normalement.

- Satsuki est là, elle veut que je bosse pour l'exam de fin d'année.

- D'accord. Seijūrō sera là aussi cette aprèm.

- Pourquoi ?

- Révisions.

- Dac. Bon bas bonne nuit. Oublies pas de te réveiller avant que ton chéri arrive. » Me dit-il avant de fermer la porte de ma chambre.

On peut même pas être tranquille un samedi matin. Bon, maintenant que je suis réveillé, autant me lever.

Je me dirige dans cuisine, je salue au passage ma meilleure amie et vais me préparer un bol de céréales.

*

Il était presque midi et la question la plus importante avait été posée : qui ferrai à manger ce midi ? Satsuki, toute contente, se précipita dans la cuisine pour préparer quelque chose. Daiki et moi nous regardions.

« Tu vas pas la laisser faire quand même ? Lui dis-je, voulant éviter de mourir asphyxiée.

- J'ai la flemme de cuisiner. Tu veux pas le faire pour une fois ?

- Non, tu cuisines mieux que moi. Je fais toujours cramer quelque chose.

- Ok, j'y vais. »

Mon frère partit sans grande conviction dans la cuisine et Satsuki revint dans le salon, une mine boudeuse sur le visage. Elle n'avait pas apprécier les réflexions que mon frère lui avait faites concernant sa cuisine. Il faut dire que mon frère n'y allait pas avec des pincettes. Je me demande même comment elle fait pour le supporter et pour pas le remettre en place de temps en temps.

*

Quelques temps plus tard, mon frère arriva dans le salon avec le plateau repas. Il nous avait préparer du gyudon (=bol de bœuf et de riz chaud). Ça sentait tellement bon que je pris directement un bol, mais entendit quand même avant de commencer à manger. Il s'installa à table et donna l'un des deux bols restant à Satsuki.

« Itadakimasu ! »

C'était délicieux ! Y'a pas à dire, mon frère était un excellent cuisiner.

*

Après le repas, vers 13h30. Je partis de l'appartement pour aller retrouver Seijūrō. Daiki et Satsuki avait commencé à réviser et j'en avais marre d'entendre la voix suraigüe de ma meilleure amie qui engueulait mon frère à chaque fois qu'il s'endormait ou ne faisait pas le moindre effort pour réviser.