Chapitre 36 - Vacances avec les Miracles.

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« Regarde Miliacchi ! La plage est tellement belle ! Venez on va tous se baigner !

- Doucement Ki-chan, on doit d'abord aller déposer nos affaires.

- Mais Momocchi ! Je veux aller me baigner !

- Ryōta...

- Ne t'énerves pas Akashicchi ! Je n'ai rien dit ! Allons déposer nos affaires en premier ! »

***

La nouvelle année scolaire avait repris depuis plusieurs mois maintenant. La moitié de l'année était passée. J'avais finalement réussi l'examen de fin d'année de Rakuzan mais pas suffisamment pour avoir une bourse complète. Seijūrō avait bien évidemment voulut me payer mes études, ce qui avait entrainer une dispute dans laquelle aucun de nous deux ne voulant en démordre. Seijūrō voulait à tout prix payer ce que la bourse ne payait pas, et je lui avait dit que je le quitterais s'il faisait cela. Pendant plusieurs jours, nous ne nous étions pas parlés. Et durant ce temps, j'avais discuté avec ma mère. Elle avait assez d'économies pour payer mon année scolaire à Rakuzan. Bien que je sais aussi que Tōō Gakuen n'était pas donné non plus. Mais Rakuzan restait hors de prix.

Seijūrō et moi avions fêté nos un an. Enfin, nous n'avions rien fait de particulier au plus grand malheur de Satsuki qui avait imaginé différents scénarios, les plus romantiques possibles.

Bien que ça m'avait étonné, Seijūrō avait capitulé et avait accepté de ne plus me proposer de payer mes études. Mais il n'avait pas pu s'empêcher d'aller voir le proviseur et de lui demander -ordonner- de nous mettre dans la même classe.

Concernant les cours, tout allait bien. Seijūrō ne me lâchait pas d'une semelle par rapport à mes révisions et l'apprentissage constant de mes cours. Mais la pire dans tout ça était quand même ma mère. Bien qu'elle m'avait un peu lâcher en voyant mes résultats scolaire et en sachant pertinemment que j'avais Seijūrō sur le dos.

Côté cœur pour les autres... Et bien disons que Satsuki avait eu un copain pendant un petit mois avant que mon frère le fasse fuir, ne supportant pas qu'un garçon s'approche de sa meilleure amie. C'était un abruti de toute façon, avait-il dit. Satsuki lui avait hurler dessus tout en lui disant qu'il serait maudit et qu'il ne trouvera jamais l'amour. Ça n'avait pas eu l'air de faire grand effet sur mon frère. Non, ce qui avait fait réagir mon frère avait été le moment ou Satsuki s'était effondré par terre en pleurant à cause de son cœur brisé. Daiki avait dû supporter ses crises et ses pleurs durant plusieurs jours. Ainsi que les insultes à son égard et leur éloignement. Mais finalement, Daiki et Satsuki étaient redevenus comme avant, les deux meilleurs amis inséparables.

Côté basket, les garçons restaient les mêmes, à quelques exceptions près. Lors de l'anniversaire de Kuroko, la Génération Miracle s'était réuni sur la demande de Satsuki et ils avaient passés une excellente journée. J'avais été invité à la fête le soir par Kuroko et j'avais ainsi pu apprendre à connaitre un peu mieux les autres joueurs de Seirin. Kagami m'avait encore demandé comment je faisais pour supporter Daiki et Seijūrō. Le pauvre Furihata était complètement terrorisé par la présence de Seijūrō et ça m'avait bien fait rire. S'il seulement il savait que Seijūrō me passait tous mes caprices, il le verrait moins... démoniaque, comme il avait dit. Daiki et Kagami n'avait pas résisté à l'idée de s'affronter sur des challenges plus stupides les uns que les autres. Ça avait d'ailleurs mal finit. Ils s'étaient affronté sur un concours de nourriture, à qui mangerait le plus, et ils avaient fini avec une indigestion à force de manger de trop et bien trop vite également. Pour ce qui est de la compétition inter-lycée, l'Inter-High avait été gagné par Rakuzan. La deuxième plus revenait à Tōō, et sur la dernière place du podium, on avait retrouvé Seirin. Si Kagami n'avait pas fait l'abruti en grimpant à un arbre parce qu'il avait été poursuivi par Nigo, il ne serait pas tombé et ne se serai pas cassé la jambe. Heureusement pour lui, tout s'était bien remis et aucune séquelle pour le futur n'était présente. Si cet incident n'était pas arrivé, peut-être que Seirin aurait pu atteindre la deuxième ou la première place. Bien que Rakuzan était encore plus fort qu'auparavant. Seijūrō avait tout de même mal digérer sa première défaite. Il était l'Empereur après tout, il ne comptait pas perdre une deuxième fois.

Aomine MiliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant