Chapitre 9 - Deuxième jour à Rakuzan.

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Le lendemain matin, en arrivant au le lycée, j'aperçus au loin les trois filles d'hier. Même si cela ne m'aurait pas dérangé de ravoir une discussion avec elles, je préfère les éviter vu que mon comportement doit être irréprochable si je veux rester à Rakuzan. Je pris mon emploi du temps et vis que le premier cours était anglais. Par contre, je ne savais pas où était la salle. J'avance alors dans le hall pour regarder le plan.

« Tu ne sais pas où est la salle ?

-Non, mais je n'ai pas besoin de votre aide. »

Les trois garces étaient là, me regardant entrain de chercher la salle sur le plan. Elles arboraient toutes les trois un sourire de satisfaction. Apparemment, ça les amusait que je sois complètement perdu. Tout en les ignorants, je continue de regarder le plan, espérant que celui-ci puisse m'indiquer l'emplacement de la salle. Mais leurs voix se firent entendre de nouveau.

« Nous ne t'aurions pas aidé de toute façon. Je voulais simplement te dire que ça va être difficile pour toi te t'intégrer dans ce lycée maintenant qu'on a lancé quelques rumeurs sur toi. La boursière.

- Vous avez fait quoi ?! Qu'est-ce que vous êtes allé dire ?!

- Nous t'avions prévenue, tu n'as ni à nous parler comme ça, ni à t'approcher d'Akashi.

- Vous devriez vous occuper de vos affaires et la laisser tranquille. »

Nous nous retournâmes tous en direction de la personne qui venait de parler. Et c'est sans surprise, ayant reconnu sa voix, que je vis Akashi.

« Viens Milia, je t'accompagne jusqu'à la salle. » Me dit-il tout en lançant un regard à faire froid dans le dos aux autres filles.

Mais je n'eus pas le temps de lui répondre, qu'il était déjà partit. Je n'eus donc d'autre choix que de le suivre si je voulais pouvoir un jour atteindre cette salle de cours.

« Pourquoi m'as-tu défendu ?

- Ces filles m'insupportent. Mais tu ne devrais pas te les mettre à dos, Milia. Se sont de vraies pestes.

- Je crois que c'est trop tard.

- Tu dis cela par rapport à ce qu'il s'est passé hier ?

- Alors tu sais. Et aussi parce qu'elles ont dit qu'elles avaient lancées des rumeurs sur moi.

- Ne t'inquiète pas pour cette histoire. »

Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Je n'avais pas très bien compris sa dernière phrase. Est-ce que cela voulait dire qu'elles n'étaient pas sérieuses ? Qu'il n'y avait aucunes rumeurs me concernant ? Ou alors, allait-il s'occuper de cette histoire ? Je ne vois vraiment pas pourquoi il m'aiderait.

« Au fait Milia, comme ça je t'appartiens ?

-Non, c'est que, euh, je... balbutiais-je »

Je suis morte. Pourquoi quelqu'un a dû lui dire ces phrases là précisément ?

« Elles m'énervaient, je voulais simplement leur faire fermer leur grande gueule.

- Et ça a marché apparemment.

- Oui. T'es en colère ?

- Non. »

Ouf. Il ne me tuera pas aujourd'hui. Je vis Akashi ralentir pour s'arrêter devant la porte d'une salle.

« Voilà. Nous sommes arrivés.

- T'as cours en quelle salle toi ?

- Tu n'es pas au courant ? Nous sommes dans la même classe.

Aomine MiliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant