Chapitre 21 - Winter Cup.

1K 48 16
                                    


Assise sur le canapé du salon, je regardais les secondes, les minutes défilées sur l'horloge. Dans dix minutes, Satsuki arrivera pour venir nous chercher. J'avais extrêmement mal dormi, je n'avais pas arrêté de penser à la Winter Cup durant toute la nuit. De ce fait, je m'étais levée tôt, et depuis, j'attendais. Daiki entra dans le salon, déjà en uniforme, son sac de sport sur l'épaule. Il était prêt en avance, ce n'est pas bon signe.

« T'as vu un fantôme Milia ?

- Pourquoi es-tu prêt en avance ?

- Satsuki devait arriver y'a vingt minutes, je suis même en retard.

- Non, Satsuki arrive dans cinq minutes. Bon, tout va bien, elle avait juste prévue le coup.

- Relaxes. Arrêtes de stresser pour rien.

- Faut bien que quelqu'un stresse à ta place.

- Y'a déjà Satsu pour ça.

- Hmm. »

Comme prévu, Satsuki arriva cinq minutes plus tard. Nous partîmes donc pour rejoindre le bus emmenant Tōō à la Winter Cup. Toute l'équipe, ainsi que le coach, était là, devant le bus, attendant les derniers arrivant, c'est-a-dire nous trois. Je dis bonjour à tout le monde, puis suivis mon frère à l'intérieur du bus. Satsuki s'assis à côté de lui, je décide alors d'aller m'assoir au fond, toute seule. Mais c'est sans compte sur le fait qu'Imayoshi vint me rejoindre. Le bus démarra peu de temps après, le stresse montait. Mais bons sang, arrêtes de stresser Milia ! Mon téléphone vibra, je regarde qui m'appelle, c'est Seijūrō. Je souris et décroche. Nous parlâmes un peu mais pas trop longtemps, Daiki s'était retourné et souriait comme un idiot en n'arrêtant pas de me dire qu'il allait battre mon idiot de petit-ami. Pour fermer le clapet de mon abruti de frère, je mis le haut-parleur sans que Daiki s'en rende compte. C'est alors que Seijūrō entendit sa magnifique phrase : « Dis à ton petit Sei d'amour que je vais l'écraser au prochain match. » et que Seijūrō lui répondit : « Nous verrons bien qui de nous deux pleurera, Daiki. » Toute l'équipe se mise à rire, quant à moi, je dis à Seijūrō qu'on se retrouvera au stade et raccroche. La bonne humeur était de retour, Satsuki gueulait sur Daiki, lui disait de faire plus attention, Sakurai s'excusa, on ne sait pas trop pourquoi mais on avait l'habitude, le coach essaya tant bien que de mal de calmer tout le monde mais en vain. Même moi, j'avais oublié le stress et je rigolais de bon cœur avec eux. Mais lorsque le coach nous prévînmes que nous étions arrivés, le silence prit place dans le bus, plus personne ne parlait. Le sérieux pouvait alors se lire sur le visage des joueurs, ils étaient prêts, et ils savaient que ce ne sera pas un match facile.

Le bus ralentit puis s'arrêta. Un par un, les joueurs descendirent pour se diriger vers l'entrée du bâtiment. Tout était immense, il y avait beaucoup de spectateurs. Les hauts parleurs indiquèrent que les équipes devaient se mettre en rang pour que la cérémonie d'ouverture commence. L'équipe de Tōō se dirige donc vers les autres équipes, j'attendis donc sur le côté lorsque que je vis au loin Seijūrō et son équipe. Seijūrō me regarda et je lui fis un signe de la main. Toutes les équipes étaient en rang, c'était plutôt impressionnant. A la fin du discours, les équipes se dissipèrent peu à peu. Tōō s'était regroupé à l'écart, Satsuki refit un résumé des informations importantes à savoir pendant que je fis signe à Daiki que j'allais voir Seijūrō.

*

J'avais beau le chercher, je ne le trouvais pas, et il ne répondait pas au téléphone. Je sors du bâtiment, espérant le trouver dehors, mais rien, pas de Seijūrō.

« Tu me cherchais Milia ?

- Oui.

- On parlera plus tard, je dois y aller.

Aomine MiliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant