Le B.B

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Je souffle pour la énième fois en espace de 5 secondes.
Les mathématiques aka le suppôt du diable.
Qui a eu la bêtise de concilier les lettres aux nombres?

Putain Rose il te reste 5 jours avant le bac blanc et tu n'es toujours pas au point sur les exponentielles.

Fichu dérivée !

- Papa! Hurlais-je depuis ma chambre.

Il déboule dans ma chambre le faciès crisper.
Oops il dormait.

- Pourquoi tu cries aussi fort Rose !

-Pardon. Dis-je faussement désolée.
Bon en tant que architecte les maths ça vous connaît non?

- Ça dépends. Pourquoi tu as du mal avec les maths ?

- Du mal? C'est un euphémisme! Je m'arrache les cheveux. Je tiens ma tête entre mes deux mains totalement catastrophée!

Mon père rit au éclat.

- C'est pas drôle papa.

-Tu n'as pas un amis qui pourrais t'aider?

- En général c'est moi qu'ils appellent pour que je leurs viennent en aide.

- Bon laisse moi voir.

Après 1 heure ! Deux cerveaux, et les nerfs à cran. On décide de faire une pause.

- Mais c'est pas possible ça !

- Laisse papa. On fait une pose là !

- Ouais mais non je ne supporte pas ça ! J'ai la sensation de finir sur un échec !

Il brandit son téléphone et semble chercher quelque chose dessus.
Je n'y prête pas plus attention je suis à bout de force les révisions puisent toute mon énergie.
Un mal pour un bien tout de même, ça me permet de ne pas penser à Mr X.
Oui, on tente d'oublier comme on peut. Et selon moi le fait de répéter plusieurs fois son prénom dans ma tête ne m'aide pas beacoup.
Donc, c'est Mr l'inconnu c'est-à dire, monsieur X.

-Oui bonjour Franck.

- ...

-Ça va je te remercie. Dis moi je suis actuellement entrain d'essayé d'aider ma fille à faire un exercice de mathématique mais je t'avouerais que ça me pose une colle.

Il est pas possible. Je me met à rire bruyamment. Cet homme est plus entêter que moi.

- Chut Rose je n'entends pas ce qu'il me dit. Gronde t-il.

Je tente de me calmer, mais c'est dure. Est-ce que c'est moi ou c'est mon père qui passe le bac.

Je glousse, ce qui énerve encore plus mon père qui décide de prendre mes affaires de maths et de sortir de ma chambre.

Sacrée parent. Je vous le dis moi. Je plainds petit bébé.

J'entends de l'excitation dans le couloir. Il n'y a jamais eu autant d'excitation dans ma maison c'est pas que je me plaigne mais je ne suis pas habitué. Je me lève pour savoir ce qu'il se passe et trouve ma mère entourer de vêtement en tout genre pour bébé.

Je tiens à préciser que maman est enceinte de 4 semaines seulement.  Et que nous connaissons même pas le sexe du bébé.

Décidément c'est le mercredi le plus étrange de toute ma vie. Mes parents habituellement calme reposés et réfléchit se dévergondent.

-Pourquoi tu es installée dans le couloir avec tes sacs.

-Du magasin à la maison y'a 15 minutes. J'ai dû attendre 15 minutes et je n'en peux d'attendre! Viens regarde ce que j'ai pris. En caressant son ventre.

Je souris niaisement et m'installe près d'elle.  
On verra après pour les maths.

Ça fait un bon moment que nous sommes à même le sol avec ma mère. Je m'extasie sur tout les petits trucs trop chou, avec les petits pieds trop mignon. Maman a pris des vêtements trop mignon, vous savez le genre de body tout chou avec inscrit dessus " j'aime mon papa", "j'aime ma grande sœur" , "J'aime ma maman". Comment rester impassible dites moi? Parce que je suis dans un état second on dirait que c'est mon gosse carrément.

On se calme Rose

Mon père est encore entrain de s'acharner au téléphone avec son amis si j'en crois les cris que j'entends depuis le bureau.

Je suis heureuse mes parents sont avec moi en ce mercredi aprés-midi, chose rare, alors j'en profite au mieux, même si mes pensées diviguent lorsque je pense de temps en temps à Connor. Ma mère remarque que je suis ailleurs et me sourie tendrement.

- Je suis désolée maman murmurais-je.

-Pourquoi ma chérie.

- D'avoir été égoïste. Sache que je suis plus que heureuse que petit bébé est là.

Elle m'offre un sourire rayonnant et baisé sur le front.

- Allez range tout et tu seras définitivement pardonner.

Vous voyez on tend la main ils prennnent le bras.

Pauvre de moi.

[...]

-Tu vois c'est juste le e(x) qui te pose un problème à chaque fois.

-Tu dis ça mais toi aussi. En rigolant

- Bon allons commander ta mère est fatiguée par sa semaine de permanence.

- Poulet tandori s'il te plais pour moi. Dis-je avec un grand sourire.

Mon père hoche de la tête est sort de mon espace personnelle.

Je travaille encore un peu mes maths même si mon corps commence à fatiguer.
Après 2heures le sommeil m'a vaincu puisque je suis endormie comme une loque sur mon bureau.

Tant pis pour le repas.

Un Amour InterditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant