Fin de soirée

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J'attends seule dans la ruelle que Georges pointe le bout de son long nez. Il m'a pourtant juré qu'il serait présent dans pas longtemps, si j'avais su j'aurais demandé à Paul de rester avec moi. Je l'ai limite forcée pour qu'il rentre parce que je ne voulais pas le faire glandouiller pendant que Georges et moi discuterions.

- Rose ?! J'entends crier derrière moi.

- Paul mais je t'ai dit de rentrer, dis-je à moitié étonnée.

- Heureusement que je ne t'ai pas écouté pour cette fois, ça fait bien 15 minutes que j'attends que Georges arrive. Pour être rassurer.

Je rêve que mon enfant soit aussi bien élevé que Paul c'est un amour, et il vient une nouvelle fois de me le prouver.

- Ça veut dire que tu te cailles les miches depuis 15 minutes dans le coin de la rue juste pour te "rassurer" ?

- Bah oui dit-il sans comprendre où je veux en venir.

Adorable je vous dis.

- Prends moi dans tes bras s'il te plait j'ai super froid dans cette robe.

Je pense que c'est un des rares garçons auxquels on peut demander ce genre de chose sans avoir peur qu'il ait d'arrière-pensée.

[...]

Georges est finalement arrivé avec 30 minutes d'attentes. J'avais une envie furieuse de lui en décoller une grande dans la mâchoire. Et deviner de qui il était accompagné en plus ?

- Je te jure que je m'apprêter à sortir en douce mais il bataillée pour savoir où j'allais. Tu te doutes bien que quand je lui ai dit que je venais te voire il a insisté pour venir aussi.

Je lui lance un regard mauvais.

- Dis-moi vite que je puisse rentrer me réchauffer je caille. Dis-je les dents qui s'entrechoque en guise de témoignage

- Tu veux que je te passe mon pull, ça serait gênant d'attraper mal ? propose Paul

C'est à ce moment que Connor se gratte la gorge, en lançant un regard appuyer a Paul. Monsieur est jaloux je pense. Il n'a pas apprécié de nous trouver enlacer 5 minutes plus tôt. Je m'en moque personnellement on ne se doit rien, nous ne sommes plus en couple. Et je ne suis pas sa propriété donc ces tentatives de marquages de territoire il les ravale.

- Oui s'il te plait.

Connor avance mais Georges place son bras pour le retenir.

- Reste habiller mon gars je vais lui passer mon écharpe.

- D'accord. Dis Paul en haussant les épaules.

Bien entendu moi je connais l'intention de Paul. C'était juste amical. George aussi l'a compris au vu de sa réaction. Mais pas l'autre con aveuglé par sa jalousie.

Je ne tiens pas à ce que Paul subisse la méchanceté gratuite de Connor, parce que premièrement il ne la mérite pas et je tiens à ce qu'il garde de bon souvenir de sa soirée. Aussi je me retourne vers lui.

- Tu es adorable d'avoir attendu avec moi mon Paul. Rentre te réchauffer et envoie-moi un message une fois que tu es bien rentré chez toi. Dis-je le serrant dans mes bras.

Il me rend mon étreinte salut les garçons avant de se retourner pour prendre chemin.

- A nous dis-je a Georges.

Il se tiens maintenant devant moi tout penaud.

- C'est trop tard pour prendre un avocat ?

Il tente de dédramatiser sa situation par l'humour mais crois-moi mon coco tu vas y passer.

- Je me battais avec mes talons abrutis, c'est facile de mal parler derrière son téléphone !

- Excuse moi je ne savais pas.

- Et si tu étais commencé par un simple "t'es où" je pense que je e serais donner la peine de te répondre tu ne penses pas.

- Oui excuse moi j'ai déconné. Dit-il en triturant ses doigts.

Bien un point pour lui il vient de s'excuser.

- Mais je pensais que tu ne voudrais pas venir parce que tu n'apprécies par les gens du lycée, ni ma copine d'ailleurs. Dit-il d'un air sarcastique Mais moi je voulais que les gens qui compte pour moi m'entoure parce que j'étais stresser, nerveux... Et que c'est la première fois que je tente de faire les choses bien pour une fille. Et le fais que tu ne sois pas là ma déstabilisée parce que tu es toujours là quand j'ai besoin de toi et là je ne te voyais pas me rassurer avec tes sourires moqueurs. Même de loin et...Je paniquais merde ! J'avais... j'avais besoin de mon amie.

Mince ! je ne m'étais jamais rendu compte à quel point notre amitié était devenue indispensable pour lui comme pour moi.

- Deux choses : Oublie jamais que je suis aussi folle que mon père tu demanderas conseil auprès de l'autre qui te sers d'ami. Parle-moi bien George.

Il hoche la tête en me souriant

- Ensuite, je ne serais malencontreusement pas toujours avec toi pour te pousser à avancer. Appel moi a 4h du mat je te répondrais mais laisse jamais la mauvaise partie de toi même prendre le dessus de tes ambitions. Semer le doute dans ton petit crâne d'œuf.

- Grande malade. Dit-il en amorçant un pas.

- On est bien sur un terrain de paix. Non parce que je tiens à mes couilles.

- Oui Georges je ne te castrerais pas pour aujourd'hui mais tu l'as frôlé de peu.

Il me prend dans ses bras et me chuchote.

- Je pense que tu devrais écouter ce qu'il a à te dire Rose.

- Je verrais.

- je retourne à la soirée de ma dame, je te laisse avec lui ça va aller ?

- Ouais t'inquiète pas.  

A nous deux.

- Je te préviens j'ai froid, sois tu parles vite sois tu trouves une solution. Parce que je pense que la fatigue, le froid et ma contrariété risque de faire un cocktail Molotov.

- Viens chez moi...



Un Amour InterditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant