Fiction OneDirection 4 (Alexie & Zayn)

Chapitre 5

P a r t i e c i n q

« Tu m'as rencontré à un moment étrange de mon existence. »

Le match était fini, les Blues avaient gagné. La foule se dissipait peu à peu, jetant ça et là les déchets accumulés durant ce grand match. 

Les cinq garçons quittaient eux aussi la tribune d'honneur, et venaient se poster à la sortie du couloir des vestiaires pour attendre le joueur qui leur avait permis d'être ici ce soir.
Lorsqu'il sortait, Fernando serrait la main des garçons. Il était heureux de les revoir. Ses cheveux étaient encore humides, son corps encore endoloris.

- Ca fait plaisir de vous revoir les gars ! Quoi de neuf depuis l'autre fois ? demandait Fernando.
- Bah, tu sais, on cours un peu partout ... lui répondait Harry. Merci, en tout cas, pour les places. T'a fais un super match !
- Psssst Torres ! Tu t'es bien étiré ?! hurlait Alexie à travers les couloirs.
- Ah les gars, voilà la personne que je voulais vous présenter ... Ma soeur, Lexie.
- Alexie, pour les inconnus, merci. Dis, on y va ?
- Tu pourrais saluer mes amis, tu crois pas ? s'offusquait-il.
- Bonjour. Au revoir. Allez, Nando, on y va.
- Non mais attends, c'est toi la folle qui a sauté par-dessus le balcon ! Excuse-moi, je savais pas que tu étais la soeur de Fernando Torres ...
- Lexie ! Si je te fais t'asseoir dans cette tribune c'est pas pour que tu te barres ! 
- Ah merci, c'est simpa ! T'aurais pas pu te taire Monsieur Tu-sais-à-qui-tu-parles ? 

[...]

« C'est à ce moment-là que tu m'as regardé. Tu m'a fixé droit dans les yeux, sans te dégonfler. Je dois t'avouer que j'ai eu froid dans le dos. Mais tu fixais chacun d'entre nous. C'était la première fois que tu ne nous tournais plus le dos. Et on a tous découvert ton visage. Mon dieu ... Tu étais .. Splendide. Le portrait de ton frère, au féminin. Tes yeux noisettes qui lançaient des éclairs, tes jolies tâches de rousseur, ta peau pâle malgré tes origines espagnoles revendiquées. C'est quand tu t'es retourné que j'ai su que tu étais la femme de ma vie. Je le sentais. Tu étais la première fille que je voyais qui aimait autant le football. Et j'étais le premier mec paumé qui t'aimait. Mais ça, je ne le savait pas encore ... »

[...]

- Lexie, franchement ! Arrête de parler avec ton caractère de merde. Il pouvait pas savoir ! la sermonnait Fernando. Bon, les gars. J'vais devoir vous laisser. Vous êtes sur Londres encore un moment ?
- Ouais, assurait Louis. On part pour New York d'ici quinze jours.
- J'vous laisse mon numéro de téléphone, vous m'appeler qu'on essaye de se voir avant que vous partiez.
- Ouais, ils t'appelleront, le coupait Alexie. Allez, salut !

Elle attrapait le sac de son frère pour le soulager du poids. Elle partait comme une flèche, tirant Fernando par le poignet. On pouvait l'entendre prononcer ces quelques mots :

" Tu vas pas faire ami-ami avec ces gros nazes, si ? "