Fiction OneDirection 4 (Alexie & Zayn)

Chapitre 35

P a r t i e t r e n t e - c i n q

« Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie. »

Une première sonnerie. Une seconde. Chaque sonnerie de plus rajoutait une couche de pression dans l'esprit d'Alexie. Elle s'impatientait. Une troisième sonnerie, et enfin, la voix qui paraissait comme la plus belle du monde en cette situation répondit.

- Allô ? demandait-on.
- Oui, bonjour, excusez-moi de vous déranger Madame Malik, mais je n'arrive à joindre Zayn.
- Tu ne me dérange absolument pas Alexie, comment vas-tu ? Tout va bien au moins ?
- Pas vraiment. Je viens de perdre les eaux. Zayn ne répond pas au téléphone. 

Elle retenait ses larmes et évitait à tout prix de parler de son frère. Elle n'avait aucune nouvelle depuis qu'il avait été emmené à l'hôpital. Ni une ni deux, Madame Malik raccrochait en promettant à la jeune fille que Zayn serait là au moment de l'accouchement. 

[...]

Elle avait attendue debout, au milieu du terrain, qu'on veuille bien venir la chercher. L'ambulance avait dû se frayer un chemin jusque sur la pelouse tant les contractions, qui avaient débutées, étaient violentes. Elle attendait debout, les larmes aux yeux. Un homme, touché par les pleurs de la jeune fille seule et enceinte, était descendu des gradins pour s'installer à ses côtés et lui tenir la main jusque dans la voiture médicalisée.

Dans l'ambulance, on demandait à la jeune fille de se calmer, de respirer régulièrement et de ne surtout pas penser négativement. C'était un peu trop demander pour une jeune fille à peine majeure qui était enceinte et qui venait de voir son frère s'écrouler devant ses yeux d'une attaque.

[...]

- Je ne peux pas accoucher maintenant, criait-elle à tout va.
- Madame, vous ...
- Mademoiselle ! reprenait-elle la sage-femme.
- Mademoiselle, vous comprenez bien que nous ne pouvons pas retarder l'accouchement ...
- Je m'en fiche ! Mon frère est entre la vie et la mort, le père de l'enfant n'est pas là !

Il courait. Il savait bien qu'il ne pouvait pas se permettre d'arriver en retard à la naissance de son enfant. Et puis, il voulait soutenir sa petite chérie. Alors il courait de toutes ses forces, manquant de renverser les plateaux stérilisés qui traînaient dans les couloirs. Arrivé au dernier virage avant la salle pré-natale, il manquait de tomber à cause de sa vitesse. 
Il enfilait une blouse verte, faite d'une matière désagréable, et attendait patiemment qu'on ait fini de la lui fermer. 

[...]

Il entendait les cris de douleur de la fille qu'il aimait. Visiblement, les contractions étaient de plus en plus douloureuses. La porte vitrée coulissante s'ouvrait enfin, permettant à Zayn de s'engouffrer dans la petite pièce pleine. 

Elle était belle. Ca pouvait paraître paradoxal de penser cela alors qu'elle était en sueur, le visage tiraillé par des grimaces de souffrances. Des larmes coulaient sur son visage.
Zayn s'approchait doucement de la jeune fille et lui prenait la main. Il déposait un chaste baiser sur le plat de sa main. Puis il plongeait son regard chaleureux dans les yeux douloureux d'Alexie. 

- Excuse-moi de mon retard ma belle, tu es resplendissante aujourd'hui.
- Comment va mon frère ! s'impatientait-elle.
- Quoi ? 
- Va chercher des nouvelles, je t'en supplie !

Il partait, laissant à regrets la femme de sa vie derrière lui, prête à donner vie à leur premier enfant.