Chapitre 17

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P a r t i e d i x - s e p t


« Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de ne pas avoir assez vécu. »



Madame Malik semblait tétanisée. Elle avait cessé de bouger depuis ce qui paraissait à Alexie être des heures. Le temps avait cessé d'avancer. La jeune fille sentait son sang passer dans la petite veine qu'elle avait sur la tempe. Elle sentait son coeur s'emballer, sa respiration se saccader. C'était étrange. Elle avait l'impression d'être à l'extérieur de son propre corps, mais d'être également paralysée à l'intérieur. Elle était comme déchirée.

Mais déjà, elle recommençait à bouger. La peur du rejet qui avait envahi Alexie se dissipait en voyant l'énorme sourire de bienvenue qu'affichait la mère de Zayn. Elle s'approchait et l'enlaçait chaleureusement. Le moment de trouble qui avait pris place était déjà parti. Evaporé. 

- Maman, je te présente ma ... mon amie, Alexie.
- Appelez-moi Lexie Madame. Enchantée.
- Oh, pas de chichis entre nous ! Tu peux me tutoyer !

Zayn s'était remit à respirer. L'avis de sa mère et de ses soeurs était très important pour lui. Si, par malheur, elle n'avait pas approuvé, Zayn aurait abandonné. La famille était terriblement importante à ses yeux.

[...]

« Tu ne sais même pas à quel point j'étais fier de te présenter à ma famille. C'était un peu comme un matin de Noël. Tu étais le cadeau convoité. Tu sais, ce petit paquet avec un joli noeud que tu attends désespérément d'ouvrir ... Bah moi, j'étais le petit garçon qui voulait l'ouvrir. Et fort heureusement, un jour, tu m'as laissé l'ouvrir ce cadeau ... Si tu savais comme je t'aime. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Et ma mère t'a toujours aimé. Dès le premier instant où elle t'a vu. Je t'assure, peut-être que tu ne me croira pas, mais elle t'aimait. Presque autant que moi. »

[...]

- Tu es d'origine espagnole, ma belle ? interrogeait la mère de Zayn.
- Exactement. Je viens d'un petit village qui s'appelle Peñiscola, à l'ouest de l'Espagne.
- Et tu vis avec tes parents ? Moi, j'ai beaucoup de mal à laisser mon bébé partir aussi loin. Mon petit Zayn.
- Mamaaan ! Laisse-la tranquille, tu veux ?
- Malheureusement, mes parents sont restés en Espagne. Je vis avec mon frère. Il est footballeur à Chelsea.
- Ah oui ! J'en ai vaguement entendu parler. Mon mari est un grand fan de football. J'ai également entendu parler des vilaines rumeurs qui planaient sur toi.
- Maman ! Arrête ! Tu ne vois pas que tu la met mal à l'aise ?! 
- Non, ça va, le rassurait Alexie. Ca fait partie de ma vie, et je n'ai rien à cacher ...
- Oh et puis, je ne juge absolument pas ! assurait madame Malik. Je sais que c'est dur étant donné toutes les rumeurs à propos de mon fils. Je compatis. 

La mère de Zayn serrait la jeune fille dans ses bras. Un contact de compassion et d'affection. C'était comme si elle avait été adoptée. Adoptée par une famille dont elle avait terriblement besoin, pour un simple réconfort. Elle réalisait qu'elle manquait profondément d'affection, malgré tout l'amour que son frère lui portait. Il lui manquait quelque chose.

Fiction OneDirection 4 (Alexie & Zayn)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant