Fiction OneDirection 4 (Alexie & Zayn)

Chapitre 43 Saison 2

P a r t i e q u a r a n t e - t r o i s 

Les esprits étaient tourmentés. Les jeunes gens s'étaient réunis autour de la table du salon après que Liam le leur ait demandé. Chacun était méditant sur ce que le jeune homme leur avait apprit. Ils étaient tous sur les nerfs, et personne ne comprenait pourquoi.
Un message avait été laissé sur le téléphone fixe de la maison, et une voix modifiée électroniquement disait :

" J'ai votre fille. Ne mêlez personne à cette histoire. Je ne veux aucun flics, aucun journalistes. Vous êtes seuls. N'oubliez pas que j'ai un énorme avantage sur vous. Si vous ne faites pas ce que je vous demande, je la tue. Je vous recontacterais dans quelques heures pour vous donner mes instructions. "

*

- C'est incompréhensible ... J'arrive pas à comprendre pourquoi on a enlevé Avalon ... Cette gamine est adorable !! disait Harry avec peine.
- On veut nous atteindre, c'est évident ... crachait Zayn, la mâchoire serrée. 
- Ce serait une fan hystérique ? Une fanatique qui ne supporte pas votre relation ? demandait Louis, plus sérieux qu'à l'habitude.
- Il faudrait vraiment être tarée pour faire ça ... C'est encore un bébé ! assurait Niall.

Zayn faisait les cent pas dans le salon, il n'arrivait pas à se calmer. Tout le monde était sur le qui-vive, attendant une sonnerie qui ne parvenait jamais. Le temps à l'extérieur était exécrable et Alexie se demandait si Avalon n'avait pas froid là où elle se trouvait. 
C'était vraiment difficile pour la jeune fille, qui n'arrivait pas à comprendre pourquoi on avait enlevé son enfant. Elle portait sa tête dans ses mains, désemparée, à la recherche d'une réponse qui ne viendrait sans doute jamais. 
L'heure était aux questions difficiles à poser. Que feraient-ils s'ils ne la retrouvaient pas ? Qu'allaient-ils devenir sans leur rayon de soleil ? Arriveraient-ils encore à vivre sans leur oxygène ? La perte d'un enfant est la plus terrible des souffrances, car c'est un peu de vous que vous perdez. Vous perdez votre chair et votre sang, le fruit de votre amour, ce qui vous reliait pour l'éternité.

- Ne pense pas à ce qui pourrait se passer Lexie ! Pense à ce que nous allons faire pour la retrouver !
- Et si on y arrivait pas ? le questionnait-elle sans vouloir vraiment la réponse.
- Non. Je refuse de croire qu'on n'y arrivera pas. Si jamais je dois me tuer pour la retrouver, alors je le ferais ! Je te promets que je ferais tout ce qui est possible pour te la ramener. Je suis prêt à tuer s'il le faut. L'horrible personne qui nous en veut suffisamment pour s'en prendre à un enfant ne mérite pas de vivre. Je le tuerais de mes mains.

[...]

Alexie s'était endormie d'épuisement dans les bras de son frère. Le corps musculeux de Fernando avait toujours rassuré la jeune femme. Elle se sentait protégée au creux d'un corps victorieux, qui résisterait aux pires assauts. Son frère avait passé un bras autour de ses épaules, tandis que Zayn marchait toujours, ne parvenant pas à trouver le sommeil.

*

Une sonnerie retentit dans le noir de cette nuit. Tout le monde s'était réuni dans le salon pour la nuit, voulant attendre ensemble la sonnerie de la peur. Les visages étaient tendus, crispés dans une sorte de même grimace. Le dégoût. 
Un goût de sang montait dans la gorge d'Alexie lorsqu'elle attrapait le combiné du téléphone. Elle le portait à son oreille dans une lenteur surhumaine.

- Rendez-vous dans le hall de la gare désafectée au nord de Liverpool. Un téléphone vous y attendra pour vous guider.
- Espèce de pourriture, si tu touches à un cheveu de ma fille, qui que tu sois, je te promets l'enfer ! hurlait Zayn à travers la pièce. 
- Monsieur Malik, calmez-vous. N'oubliez pas que je fais ce que je veux d'elle ... Bien que ce ne soit pas votre précieux poupon qui m'intéresse ...

Les bips qui signifiaient que l'interlocuteur avait raccroché résonnaient dans l'immense salon. Les regards se fixaient, les paroles restaient muettes. 
Alexie éclatait en sanglot dans les bras du père de son enfant.

- Je crois savoir qui est derrière tout ça ... lâchait Fernando entre ses dents serrées. 

Et si, après tout, ils n'arrivaient pas à la sauver ?