Epilogue

415 16 4
                                    

P a r t i e c i n q u a n t e - c i n q > > E p i l o g u e


« Et tu as ouvert les yeux. Oh bien sûr, tu ne les a pas tout de suite posé sur moi. J'étais bien trop loin, et puis il fallait que tu te réhabitue à la lumière. Mais quand tu les as posé de nouveau sur moi, mon monde s'est remis à tourné. Car je savais que tu m'avais pardonné. 
Les premiers mots que je t'ai dit ont été "Je t'aime". Il me paraissait important que tu le saches car à ce moment précis, c'était ce que je ressentais; de l'amour. J'en ai ressenti depuis le jour où j'ai ramassé ton livre jusqu'à aujourd'hui, où j'écris cette lettre que tu liras quand il me sera impossible de te raconter notre histoire. J'ai aimé tes moindres gestes, tes moindres mots. Tu m'as comblé de bonheur du jour où je t'ai rencontré au jour de ma mort. Tu m'as comblé de bonheur par les deux magnifiques enfants que tu m'as donné, par tous les petits plats que tu m'as cuisiné ... 
Après Avalon, tu m'as offert un fils, Jeremy. Il a été mon plus beau cadeau. Tu as été une épouse et une mère formidable, sois-en sûre. 
Bien sûr, notre vie ne s'est pas arrêtée après cet accident. Elle a été pleine de bonheur, et fort heureusement beaucoup plus calme qu'après ces deux incidents ...

Ton sourire, ton rire, tes yeux malicieux, ton odeur naturelle ... La façon dont tes cheveux tombaient sur ton visage, et la façon dont tu les dégageais d'un coup d'épaule. Lorsque tes lèvres se pressaient contre mon cou, ta tête contre ma poitrine ... Je me souviens d'absolument tous ces souvenirs et je les garde précieusement, jalousement. 

J'ose croire que j'ai réussi à te rendre un semblant de ce que tu m'as offert, mais il faut que je me rende à la raison ... Il y en a toujours un qui aime plus que l'autre. Ça paraît horrible dit comme ça, mais c'est pourtant vrai. Tu m'as toujours aimé plus, et tu me l'as montré. Je n'étais pas à la hauteur. Tu méritais bien mieux que moi, mais tu ne t'es jamais plaint. Tu as été forte pour nous deux.

Je ne te remercierais jamais assez de la vie que tu m'as donné, de l'amour que tu as abandonné pour moi. J'aimerais pouvoir le faire, c'est pourquoi j'ai couché ces lignes sur ces quelques feuilles blanches. Tu as pu découvrir notre rencontre à travers mes yeux, à travers mon coeur. J'ai essayé d'être sincère à chaque minute de chaque moment que l'on a partagé. Tu as été la raison qui m'a fait tenir aussi longtemps. Tu as été la raison de la force qui m'animait. Tu as été mon coeur et mon sang. 

Ne soit pas triste que ce soit fini, ne soit pas triste que je sois parti, car je ne saurais être loin de toi. Je dois probablement être au dessus de toi, ou à tes côtés à te tenir la main. Tu peux te reposer désormais. Laisse-toi aller en sachant que je t'attends. Tous ces mots t'ont été dédié, ont été écrit pour toi, et uniquement pour toi. J'ai le regret de devoir te quitter car mes forces m'abandonnent. Je te laisse sur ces quelques mots ...

Je t'aime,
Zayn. »

*

Lexie souriait. Elle était heureuse. Elle avait ressenti la présence de son mari durant toute la lettre et elle était heureuse. Un sentiment d'accomplissement était niché au creux de son estomac. Elle savait qu'elle avait réussi sa vie. Un mal de crâne la prit. 
Tous les souvenirs revenaient en masse. Elle approchait de la fin.

Son mari se tenait près d'elle, lui tendant la main. Il apparaissait comme à sa belle époque, une vingtaine d'année. Il était beau. Il lui souriait. Il lui souriait toujours. 
Alors elle saisissait cette main invisible, elle saisissait le monde invisible qui s'offrait à elle. Et elle plongeait.

- Je t'avais dit que je t'attendrais, lui chuchotait la voix doucereuse de son mari.

Alexie Torres fermait les yeux pour toujours, le sourire aux lèvres.

Fiction OneDirection 4 (Alexie & Zayn)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant