Fiction OneDirection 4 (Alexie & Zayn)

Chapitre 48 Saison 2

P a r t i e q u a r a n t e - h u i t

Alexie était décontenancée. Ils avaient fais des dizaines de kilomètres pour rejoindre une gare désaffectée au milieu de Liverpool, ils avaient dû supporter les caprices d'une folle, ils avaient dû se battre avec elle pour avoir une réponse, ils s'étaient disputés, ils avaient eu peur. Et tout ça pour quoi ? Pour que la seule qui sache où était Avalon se suicide et qu'on ne la trouve pas près d'elle ? C'était impossible. Elle secouait la tête en signe de désaccord. C'était impossible. Impossible. Comment aurait-il pu en être autrement ? Non. Elle refusait de croire qu'ils avaient fait tous ces efforts pour rien. Elle s'accrochait aux bras de son mari en continuant de dire non avec la tête.

- Où est ma fille, commençait-elle à voix basse. Où est ma fille. Où est ma fille ! disait-elle éprise de désespoir.
- On va la retrouver Lexie. Ne perd pas espoir, c'est ce qu'elle voulait.
- Mais ... Est-ce qu'elle vous a dit où elle pourrait se trouver ?
- Non. Mais on a entendu ses cris. Elle ne peut pas être bien loin ...
- Chut ... Vous entendez ? demandait Fernando.

En effet, il y avait bien ce petit bruit bien connu des parents, des amis, des nounous, des grands-parents ... Ce petit reniflement de poupon qui précède le déchaînement des cris. Fernando avait su le repéré car il avait passé énormément de temps auprès de sa nièce. Des grimaces d'espoir naissaient sur tous les visages. Ils suivaient les pleurs.
Ils ressortaient de la chaufferie, prenaient le chemin inverse et se retrouvaient à la merci du vent. La lumière avait fait place à l'obscurité. Le crépuscule était étrangement magnifique à l'instar du paysage. Le soleil se couchait derrière les bâtiments ce qui diffusait la lumière tout autour. Zayn aurait voulu pouvoir dire à sa femme qu'elle était radieuse sous cette lumière; la situation l'en empêchait. 

- Attendez, je crois qu'elle est par là !

Les pleurs avaient repris. Ils déchiraient le coeur des deux parents. Ils arrivaient au niveau d'un chemin de fer, et voyaient leur enfant, attachée aux rails.

- Mon amour ! Maman est là, cesse de pleurer Avalon ! Oh ma puce, mon amour, comme tu m'as manqué !

Zayn accourait détacher la petite fille et la serrait dans ses bras. Il se sentait à nouveau complet, il se sentait heureux et appréciait la sensation. Tout le monde se sentait soulagé d'avoir retrouvé l'enfant. Harry prenait Alexie dans ses bras, et lui chuchotait qu'elle n'avait plus besoin de s'inquiéter désormais.
Zayn s'approchait de sa femme avec son enfant qui gazouillait dans ses bras, et la lui tendait.

- J'ai eu tellement peur ... Je ne partirais plus jamais sans toi mon amour. Si tu avais été blessée, jamais je ne me le serais pardonnée. Je t'aime.
- C'est moi qui t'aime, chuchotait Zayn. Elle a de la chance d'avoir une mère comme toi, et je pense qu'elle le sait. Regarde comment elle te sourit !
- Jamais j'aurais réussi sans toi, Zayn.
- Et moi sans toi.

Ils s'en retournaient tous à la voiture, heureux d'en avoir fini avec cette histoire. Les policiers viendraient bientôt, et ils ne voulaient plus en parler.