Contrary souls - løve

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Pdv de Victoire 

Cela faisait déjà bien cinq minutes que j'étais stationnée devant la résidence. J'essayais tant bien que mal de joindre les déménageurs. Ceux-ci m'avaient devancée et étaient partis avec mon double des clés.

« Putain. » râlais-je alors que je composait  leur numéro pour la troisième fois consécutive. Le premier bip sonore parvins à mes oreilles. Le second....

« - Oui, allô ? quelqu'un avait décroché.

- Monsieur Simon ? demandais-je. Vous êtes partis avant que j'arrive, certainement avec mon double des clés... je ne peut pas rentrer dans mon appartement ! je parvenais à rester aimable.

- Oh... mais il ne vous a pas prévenu ?

- Qui ? Le gardien est en vacances, je vous avez explicitement demandé d'attendre que j'arrive avant de partir pour me les faire parvenir, enfin ! je perdais quelque peu mon sang froid...

- Ce jeune homme a affirmé qu'il était votre collocatère et qu'il vous attendrait pour vous donner les clés. 

- Jeune homme ? Bon, merci ... et désolée, je vous rappelle. Bonne journée monsieur Simon. je raccrochais sans lui laisser la réplique. »

Jeune homme... Jeune homme ? Marine doit avoir les cheuveux courts.... Quel imbécil ce déménageur ! 

Décidée, je descendis de ma voiture et m'approchais de l'interphone de la résidence... Maintenant que j'y pense je n'ai même pas le code pour rentrer. Il faudra que je pense à le réclamer auprès de monsieur Pichet ! Me rendant compte que j'étais restée plantée  devant l'entrée, divaguant depuis plusieures minutes, je me reconcentrais. Le numéro de l'appartement... 131. J'appuyai sur le petit bouton en face du numéro. Un léger grésillement m'indiqua que l'on venait de décrocher.

« Bonjour, je suis votre nouvelle collocatère, pouvez-vous m'ouvrir ? Vous devez avoir mes clés, et je n'ai même pas le code...je... »  À peine avais-je eu le temps de terminer mon petit monologue pathétique, que Marine avait déjà déverrouillé la porte, sans même une parole à mon égard.

Je poussais la porte. Le hall était assez épuré, ça sentait le produit d'entretien. 

En réalité c'etait la première fois que je venais. Je n'avais pas pris la peine de me déplacer pour visiter. Mon oncle, lui habitait dans la région parisienne et m'avais envoyé des photos. Une idée de ma mère... surprotégée était un bien petit mot pour me désigner.

Je me suis encore perdue dans mes pensées !

Finalement, je prenais l'ascenseur pour me rendre au quatrième étage.

Ding. 

128...129...130...131 ! C'est celui-ci. Mon doigt pressa fermement la sonnette. Il y eu un bruit provenant de l'intérieur, puis la clé tourna dans la serrure. Et plus rien... Bon... Je suppose que je suis assez grande pour abaisser la poignée !

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Avis ? C'est avec la critique que l'on se construit.