Chapitre 15

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J'arrive à l'écurie en un temps record ( j'ai aussi grillé 2/3 feu rouge au passage ) mais bon, pas de policier en vu donc ça va.

La grille est ouverte et un van sort. Au mon dieu, pile poil !!

Je rentre dans l'allée et fonce sur le van. ( m'arrête avant bien sûr, c'est pour le stopper )

Cela marche, le chauffeur s'arrête et klaxonne.

Le chauffeur crit des insultes à travers la fenêtre. Je m'en fout, j'arrête le moteur de la voiture et sort en direction du 4X4.

Il n'y a pas Léna dedans. Elle est sans doute dans une autre voiture, ou déjà partie !

Chauffeur : oh ! Remontez dans votre voiture et allez vous garer ailleurs, on est pressé nous.

Moi, très poliment : bonjour, où est Léna Orsela ?

Chauffeur : mais qu'est ce que j'en sais où elle est ?? Demandez à quelqu'un d'autre !!

Moi : mais pourtant, vous avez son cheval dans votre van.

Chauffeur : mais pas du tout ! C'est le cheval de la demoiselle là ( il montre la jeune fille à côté de lui )  maintenant, si vous voulez bien pousser votre voiture, car on va à un concours et on est en retard là !

Oh merde ! Oh la gourre... je me sens bien bête la. Mais alors est-elle déjà partie ?

Chauffeur : monsieur ??!!!!

Moi : oh oui pardon, excusez-moi.

Je cours à ma voiture pour la déplacer sur le parking.

Il redémarre et passe devant moi.

Moi : encore désolé, et bonne chance pour votre concours mademoiselle.

Ils ne me regardent même pas.

Bon ba go changer d'écurie... Ah Ah.

J'en ai presque oublié Léna.

Mon dieu, c'est la fin, ça y est elle est parti. Je marche vers les boxs retrouver Indomptable.

J'aperçois un van avec un gars qui m'est familier fermer la porte d'un van.

Oh mon dieu, Martin ! Ça me fait plaisir de le voir celui la.

Moi, en courant vers lui : Martin !!

Il se retourne.

Quand j'arrive à sa hauteur, il me dit :

Martin : ah enfin te voilà !

Moi : tu m'attendais ?

Lui : non, elle. Ça fait plus d'un quart heure qu'on devrait être parti.

Moi : mais où est...

Je la vois, c'est bon j'ai réussi. Elle est la.

Je cours vers elle.

Elle : ah, je pensais que jamais tu viendrais me dire au revoir.

Moi : je ne viens pas te dire au revoir.

Elle fronce les sourcils ne comprenant pas. Je continue.

Moi : je veux que tu restes ! Je ne peux pas vivre sans toi ! Ça fait 7 ans qu'on se connaît maintenant et je n'ai jamais cessé de t'aimer.

Je me rapproche d'elle, séparant les quelques centimètres qui me séparait d'elle.

Moi : je t'aime

Je lui soufle avant de l'embrasser avec fougue.

Elle me pousse.

Elle : je ne peux pas. Et puis toi même tu l'as dit, tu ne pourras jamais me faire de nouveau confiance et au fond de moi, moi non plus. Tes belle paroles ect. Je ne peux pas.

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