97. Les portes du paradis

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WARNING: Scène sexuelle dans la deuxième moitié du chapitre...

De retour à la maison, Gringe récupéra Jimmy des mains d'Orel et le berça dans ses bras un moment avant de le remettre dans son couffin, une fois qu'il fut endormi. Orel, pendant ce temps était occupé à lire et relire le message que Gringe avait fait écrire sur la petite carte qui accompagnait le bouquet puis s'occupa de bouquet en lui-même en le mettant dans un vase transparent qu'il remplit d'eau. 

Assis sur le canapé, Gringe observait Orel du coin de l'œil. Il réfléchissait à la façon dont il pourrait conduire Ore à le rejoindre dans la chambre. Il fallait qu'il trouve une raison valable pour passer un moment avec lui, seuls, en tête à tête. Et pourquoi pas tenter à atteindre son nouvel objectif... Gringe se frottait la barbe tout en continuant à réfléchir. Une idée lui traversa l'esprit. 

-Tu as encore des douleurs au niveau des épaules et du dos...? Demanda t-il à Orel, l'air innoncent.

-Hum... Ouais, encore un peu. C'était... Un peu lourd à décharger tout ça... Répondit Orel en faisant référence aux deux corps dont il s'était chargé il y a quelques jours de cela.

-Ben... Maintenant que mes mains sont libres et que Jimmy est en train de roupiller. Peut-être que je pourrais te faire un petit massage...?

Orel, étonné de cette proposition, ne répondit pas. Un sourire timide, laissant transparaître une petite gêne, apparut sur son visage.

-Un petit massage... Répéta t-il en hachant le mot "petit".

-Ouais... T'as l'air un peu tendu en plus avec cette histoire de visite du demi-frère... Ca va te faire du bien... Rajouta Gringe en commençant à appuyer à rouler ses pouces dans le creux de la nuque d'Orel.

L'envie d'adjoindre des baisers à   ses mouvements se faisaient sentir mais Gringe jugea bon de ne pas précipiter les choses au risque d'effrayer son partenaire d'entrée de jeu. 

-Aller... Je te garde pas plus de quinze minutes... Supplia Gringe en utilisant sa voix la plus grave pour amadouer Orel.

-Tu ne lâcheras pas mes épaules tant que je ne te dirais pas "oui"...?

-Oui, c'est ça! Lança Gringe en appuyant un peu plus en profondeur.

-Hum... Ouais ok, céda Orel  dans un faible gémissement.

-Aller chérie, dans la chambre... Murmura t-il.

Orel veilla à ce que Jimmy soit bien endormi puis rentra dans la chambre. 

-Installe-toi, je m'occupe du reste... 

Orel s'exécuta: il retira son tee-shirt et son pantalon de jogging et s'allongea sur le ventre. Pour déstresser (car il ne savais pas à quoi s'attendre), il tourna sa tête d'un côté et ferma les yeux. Sa respiration se fit plus profonde. Jusqu'à ce que le bruit de la tringle de rideau se fit entendre: Gringe venait de fermer les rideaux. Mais ça, ce n'était que la première étape. La deuxième fut d'allumer un bâton d'encens aux odeurs enivrantes. La troisième fut de mettre une musique douce et apaisante en bruit de fond, une de celles que l'on peut utiliser lors de séances d'hypnose... Et la dernière fut de récupérer une huile de massage comestible et parfumée à la vanille des îles; ainsi que le gel lubrifiant et les capotes à la fraise tagada (cette dernière étape discrètement bien évidemment). 

Une fois tout le nécessaire à portée de main, Gringe commença par se mettre complètement nu (chose qu'Orel ne put pas voir car ses yeux étaient fermés et que ses sens étaient confus, baignés dans cette ambiance... particulière. Une fois dévêtu, Gringe s'assit sur Orel: à cheval sur ses jambes et le bas de ses fesses. Orel senti de suite la peau de Gringe contre lui. Il ouvra les yeux puis essaya de ne pas y prêter trop d'attention: il était censé se détendre... L'huile ambré colla voluptueusement sur la paume de mains de Gringe qui se frotta énergiquement les deux mains pour apporter de la chaleur à ses futurs mouvements. 

Chose faite: ses mains parcouraient déjà le corps d'Orel. Elle s'attardèrent un long moment au niveau des épaules et du cou puis progressivement se déplacèrent vers ses côtes, le haut de son dos puis le bas de son dos. 

-Tu aimes? Chuchota Gringe en rapprocha sa tête de celle d'Orel.

-Hum hum... 

Gringe, non content de satisfaire son client, continua à masser Orel sur cette zone qui était dangereusement proche de ses parties intimes. Gringe descendit légèrement le caleçon d'Orel pour pouvoir appuyé plus fortement sur le creux juste au-dessus du fessier. Puis, après avoir déposé un baiser à ce même endroit, il descendit un peu plus le caleçon et, ne voyant aucune réaction négative de la part de son compagnon, il finit par le retirer complètement. Les deux hommes étaient donc maintenant tous les deux complètement nus. Gringe se dégagea du corps d'Orel pour s'agenouiller au sol, près du bord du lit. Les jambes d'Orel dépassaient de celui-ci ce qui permit à Gringe de se caler entre elles, et de s'avancer jusqu'à ce que sa tête soit pile au dessus de ses fesses.

Gringe sentit son membre se redresser. Il déposa un baiser sur les fesses d'Orel, puis un deuxième et ainsi de suite. Et, de fil en aiguille, il se trouva en train de léchouiller le petit orifice intacte. Orel, gêné contracta ses fesses puis au son de la voix apaisante de Gringe, finit par les décoller.

-Détends-toi, laisse-toi faire...

La langue de Gringe faisait des petits allers retours rotatifs. Déjà bien excité, Gringe décida de passer à l'étape supérieure: il  saliva au-dessus du trou noir puis en commença à faire des petits cercles tout autour de celui-ci avec son index. Puis, les huit centimètres de phalanges s'insérèrent tout en douceur dans l'étroit conduit. Orel essayait de ne pas s'agiter, de continuer à respirer le plus profondément possible. Gringe s'assura de ne pas faire mal à son partenaire et se mit à faire rentrer puis sortir son doigt à plusieurs reprises avant de retirer complètement son doigt. 

La respiration de Gringe était maintenant plus longue. Son sexe était dur, plus long que d'accoutumée, rosé, prêt à ne faire plus qu'un avec Orel. Un dernier coup de langue, un dernier crachat de salive et Gringe caressa l'orifice avec son doigt trempé de gel lubrifiant. Il se couvrit d'un préservatif rose parfumé et donna de légers à-coups à l'endroit dudit.  Orel se redressa pour s'asseoir à quatre patte (sentant son engin se redressait à son tour). Gringe pressa ses mains contre les hanches d'Orel pour guider ses coups de reins. A force de pousser un peu plus fort, en conservant ce rythme lent et doux, Gringe finit par obtenir son laisser passer pour le septième ciel...


A.C   [ORELSAN / GRINGE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant