Prologue (version 2.0)

465 18 5
                                    

Hey ! Voici un nouveau prologue de Je ne te laisserai pas. Pour être honnête, je vais réécrire cette histoire, en modifiant un bon nombre de choses. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette nouvelle version, et bonne lecture ! 


Je m'appelle Alec. Alec Lightwood. C'est un peu bateau, pour commencer, mais je ne suis pas doué pour ça. Désolé. Je suis plus doué pour me taire et rester à côté de ceux qui parlent. Je suis l'homme invisible dont on oublie le nom dès la seconde où je prononce la deuxième phrase. Je ne suis pas intéressant. Je suis banal, du genre : grand, bruns, yeux bleus, et introverti.

Ça a tendance à ''jouer en ma faveur'', auprès des filles selon Jace, mais ça ne m'intéresse pas. Je préfère les mecs. J'aurais pu être bi, mais non, je suis gay.

Mais s'il te plait, garde ça pour toi, ok ? Ici, à la fac, personne n'est au courant. D'ailleurs, même ma famille ne l'est pas. Il y a d'abord Jace, dont je viens de te parler. On l'a adopté quand il avait dix ans, juste après la mort de son père, Michael. Je l'ai protégé, dans un premier temps, avant de devenir son meilleur ami, son frère de coeur. Puis j'ai développé des sentiments plus qu'amicaux envers lui. Alors je n'ai fait que me rapprocher de lui comme je pouvais. Lui, n'a jamais su. Aujourd'hui, il étudie l'art de la comédie à Broadway, son rêve ultime. Je suis content pour lui. Il est rentré en première année en septembre, peu après avoir fêté son dix-huitième anniversaire. L'école, c'était son cadeau, puisqu'il pensait rentrer à la fac, le moins cher, et devoir travailler à côté. Mais non. Mon père a été génial, sur ce coup-là. Comme à chaque fois, en fait.

Mais mon père s'est aussi rendu compte que j'aimais Jace, avant. Mais ça c'est une autre histoire. Que je garde pour plus tard, beaucoup plus tard. 

Ensuite, vient ma soeur, Izzy. Elle a le même âge que Jace, mais elle est brune, assez petite, et a les yeux de notre mère, chocolats. Ça fait ressortir les origines espagnoles de notre mère. Elle est partie. Enfin bref, Izzy étudie la mode en première année dans la même fac que moi, et elle donne des cours d'arts martiaux à côté.

Ensuite, il y a Max, le petit dernier. Lui, il a dix ans. Cheveux noirs, yeux bleus et lunettes rondes collées au nez. Il adore lire, et m'a avoué qu'il adorerait devenir écrivain, quand il sera plus grand. Je l'ai encouragé, vu que je voulais faire ça, moi aussi, avant. Et je t'avouerai qu'il écrit plutôt bien.

Et enfin il y a moi. La banalité incarnée. Grand. Yeux bleus. Cheveux noirs. Pâleur extrême tous les jours. J'ai vingt ans. Je suis introverti, comme je te l'ai dit. Je vis seul dans un petit appartement que mon père me paye à Brooklyn, pas loin de ma fac. Je suis en deuxième année de droit, pour devenir juge. Ou avocat, je ne sais pas encore. J'ai encore le temps de décider, tu me diras.

En tout cas, je fais tout pour être le meilleur. Je bosse le plus possible, quitte à bousiller encore plus ma vie sociale, ou à manquer quelques heures de sommeil qui ne me seraient pas inutiles. Mais tu vois, je veux vraiment avoir mon année. Le plus tôt sera le mieux. Et pas question pour moi de redoubler, ou de baisser mon niveau. Je dois bosser, point.

Là, il est sept heures du mat'. Je suis déjà debout depuis trois heures. Il a fallu que je bosse assez tard dans la nuit, alors je me suis autorisé une petite sieste. Mais j'ai fait un cauchemar, alors à quatre heures, je ne me suis pas rendormi. Au lieu de ça, je me suis levé, je me suis changé les idées, puis j'ai révisé encore un peu, même si les partiels viennent de se terminer, puis je me suis préparé mon repas du midi. Et à présent, je suis devant ma série, en train de boire un bon chocolat chaud, qui me réveille juste assez pour ne pas me rendormir dans l'immédiat.

Je pars trente minutes plus tard. Comme ça, j'évite le métro blindé. Je déteste quand il y a trop de monde. Une fois à la fac, je rejoins directement l'amphi, qui est vide, et je m'installe avant de profiter des quelques minutes de tranquillité qu'il me reste.

Je n'ai eu qu'un seul cours, aujourd'hui. Il a duré deux heures. J'enfile mes écouteurs, et mets ma capuche en baissant la tête, puis me dirige machinalement vers le métro. J'ai prévu de passer le reste de ma matinée à réviser ce cours, puis cet aprèm je m'accorderai un peu de répit.

Mais d'un coup, je cogne violemment dans quelque chose. Je me retourne vivement, embarrassé et me rendant compte que je viens de bousculer quelqu'un :

-Dé-Désolé. Est-ce que ça va ?

-Oui, ça va merci. Magnus. Et toi ?

-Alec.

Je ne ressers pas la main de ce Magnus en retour, mais prends peur et pars en courant.

Je ne sais même pas à quoi il ressemble. Je n'ai pas réussi à le regarder. Ça m'arrive souvent.

En rentrant chez moi, j'ai révisé, comme prévu. Mais plus ça allait, plus mon esprit divaguait vers ce que j'ai ressenti en bousculant ce mec. Je me demande pourquoi est-ce que je n'arrive pas à l'oublier, alors que lui ne sait certainement déjà plus que j'existe ?

je ne te laisserai pas ( en modification)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant