PDV Magnus :
Je ne sais pas qui je viens de percuter, mais il est canon. C'est mon premier jour dans cette université, et je n'ai eu que deux cours. Je suis en deuxième année de droit, et suite à quelques événements, j'ai changé d'université. Donc me voilà ici. Je n'ai pas pu faire connaissance avec d'autres étudiants, car ils n'ont pas vraiment voulu me connaitre. En même temps, je peux les comprendre. Vois-tu, je suis maquillé, et habillé de vêtements moulants. Tu ne me verras presque jamais vêtu d'un simple t-shirt, d'un jean, et de tennis. Et puis je dois avouer que je parle énormément, et ça a tendance à énerver les gens, qui s'éloignent. Tout ça et d'autres raisons font que je ne suis pas forcément apprécier dès le premier regard. En fait, ce qui me permet de me faire des amis, c'est le fait que je suis un canon. genre, vraiment. Donc je ne fréquente que des gens qui s'en rendent compte et qui m'adorent, à savoir des gens intelligents.
Toujours est-il que percuter ce mec était une bonne chose. Il m'a fait un bon effet, même s'il ne m'a pas regarder une seule seconde dans les yeux. Ça doit être un timide.
Ceci dit, c'est assez dommage. J'espère que je pourrai le revoir, et lui parler réellement. Il a l'air sympa, en plus. En attendant, je rentre chez moi, et je passe le reste de la journée dans mon loft. En début de soirée, je me remets à penser à ce joli garçon que j'ai bousculé ce matin. Je décide que demain, je serai attentif, et les jours suivants aussi. Et dès que je verrai ce gars, j'irai lui parler.
Le lendemain matin, bingo, je remarque le mec dans l'amphi. Il est seul, alors je vais me mettre à côté de lui. Il a les yeux fermés et sa musique dans les oreilles, que j'entends faiblement. Je l'appelle mais, et c'est logique, il ne me répond pas. Alors je lui tapote l'épaule, alors qu'il sursaute en rouvrant ses yeux, que j'admire quelques millisecondes, le temps qu'il enlève ses écouteurs et me lance un mauvais regard. Je lui souris, mais il me répond, agressivement :
-Quoi !?
-Eh bien, bonjour. Ça va ?
-A ton avis ?
Il ne me laisse pas lui répondre, et réécoute sa musique, se refermant encore plus que cinq minutes plus tôt, si toutefois c'est possible. Je décide de le laisser tranquille, et je ne lui parle pas non plus pendant le cours d'une heure, pour le laisser se concentrer. Je décide toute de même de l'interpeler en sortant de cours, lorsqu'il s'enfuit à toute vitesse. Frustré de s'être fait rattrapé, il souffle et grogne en se retournant, avant de me demander, toujours aussi sèchement :
-Tu veux quoi, le nouveau ?
-Au moins que tu me laisses me présenter. Je suis Magnus Bane, le magnifique, pour les intimes.
Je souris en lui tendant gentiment la main, mais il ne fait que relever un sourcil. Ceci dit, il ne recule pas pour autant, alors je reprends, toujours sur le même ton calme et aimable.
-Et toi, comment tu t'appelles ?
-Alec Lightwood, finit-il par répondre avant d'amorcer un pas pour s'en aller.
Mais je ne l'entends pas de cette oreille, et le retiens par la main. Je le surprends, et nos yeux se rencontrent enfin pour la première fois, et je le vois rougir avant de baisser les yeux, se frottant le bras. Trop mignon...
-Quoi encore ?
Sa question innocente était très mal masquée par son ton supérieur et défensif qu'il avait utilisé jusqu'à présent pour m'adresser la parole. Je voyais bien que je ne le laissais pas indifférent, et je trouvais ses rougeurs adorables. Sans parler de ses yeux...
Un raclement de gorge me sort subitement de mon admiration devant un Alec qui rougit, et je réponds, totalement attendri :
-Tu veux mon numéro, pour qu'on puisse se reparler.
-Pourquoi tu ferais ça ?
-Pour qu'on devienne amis, voyons. Tu m'as l'air sympa, pour être un bon ami. T'es d'accord, Alexander ?
Son nom complet ou ma question lui fait relever la tête, et il me regarde à nouveau. Il rougit et je le vois trembloter, le souffle coupé. Je lui fais tant d'effet que ça ?
-Ça va, Alexander ?
-M'appelle pas comme ça. Et oui ça va, j'ai juste un peu froid. Passe moi ton numéro.
Je lui donnai, et il repartit aussitôt, prétextant devoir partir en urgence. On se reverrait et on deviendrait au moins amis, j'en suis sûr...
PDV Alec :
Panique pas, panique pas. C'est rien. C'est qu'une illusion. Ce n'est pas vrai... Arrête de paniquer !
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je ne te laisserai pas ( en modification)
FanfictionAlec est étudiant en droit. Sa vie est monotone. Sans histoire. Il est gay, mais personne n'est au courant. Il a été harcelé toute sa scolarité. Heureusement, ça s'est arrêté quand il est entré à la fac, mais son enfance a eu un effet néfaste sur lu...