Bonjour ! Cette semaine, on s'attaque un peu aux deux grandes "maladies" de l'écrivain. Quelles sont-elles ? Comment y remédier ? Tout espoir est-il perdu ? Pas du tout ! Ils sont en réalité très facile à combattre et nous allons voir ça tous ensemble.
1. Quelques définitions pour appréhender les bestioles
Commençons par quelques petites notions, pour présenter nos deux problèmes du jour, qui sont en réalité deux grands opposés.
Le plus connu des deux, c'est bien sûr le syndrome de la page blanche. Il se manifeste par une absence totale de motivation soudaine et qui peut plus ou moins durer longtemps selon les auteurs. Pendant cette période, il est impossible d'écrire sans rencontrer un blocage soudain et total lorsque l'on écrit quelques lignes. Cet état de fait crée souvent un état de malaise général de l'auteur qui se sent comme une grosse loque et a l'impression qu'il ne pourra plus jamais rien créer. Et pourtant, il finit généralement par disparaître magiquement, sans laisser de traces. Que c'est étrange, que c'est bizarre.
A l'inverse, le "syndrome du rôliste", qui touche principalement les auteurs de fantasy, fantastique et science-fiction, mais pas seulement, est un trop plein d'inspiration qui créé chez l'auteur une frénésie rédactionnelle instoppable. Le terme provient d'un discours de Pierre Pevel qui remarquait très justement qu'il était très facile de distinguer un auteur qui fait du jeu de rôle, tant le flux d'informations données dans ses histoires est important. C'est un fait. Le jeu de rôle extrapole l'imagination, mais a tendance aussi à la faire déborder.
Dans les textes, cela se caractérise par d'énormes pavés où l'auteur se lance dans des descriptions peu pertinentes. Par exemple, pendant qu'un elfe tire à l'arc, l'auteur se lance dans la description de la création de l'arc de ses origines à aujourd'hui, puis enchaîne sur la naissance du peuple elfe. On s'en fout ! On veut juste que ce putain d'elfe tire sa flèche ! C'est un passage qui n'est pas du tout agréable pour le lecteur et qui rend les textes confus, voire illisible.
Ce que l'on sait beaucoup moins, en revanche, c'est que les deux peuvent de temps en temps être liés. Beaucoup d'auteurs, après une période de frénésie littéraire, attrape le syndrome de la page blanche. Comment y remédier ? Nous allons voir ça, point par point.
2. Régler le problème de la page blanche une bonne fois pour toutes
Nous en parlions un peu dans un article précédent, il est très difficile de garder la motivation sur un long projet d'écriture. On repère en général deux types de syndromes de la page blanche, celui qui survient pendant l'écriture, de manière aléatoires et celui qui survient entre deux projets d'écriture.
Le premier est souvent, mais pas toujours, le résultat d'un problème d'organisation. Parmi les problèmes d'organisation, le plus courant, on trouve en tête de liste l'irrégularité dans le rythme d'écriture. Même si c'est difficile, il est conseillé d'écrire, un peu tous les jours, un nombre de mots minimum qui permet à l'auteur de garder une régularité. Le cerveau est un outil fantastique qui a une capacité d'adaptation hors normes. Plus vous répétez une action, plus il devient naturel de la faire. C'est de cette manière que vous avez appris à compter, à lire, même à tenir votre crayon de la même main. C'est toujours difficile au début, mais plus on avance dans le temps, plus vous avez de facilités à le faire.
C'est la même chose pour l'écriture. Si vous écrivez, admettons, 250 mots tous les jours, pendant un mois, vous continuerez d'écrire 250 mots chaque jour par la suite parce que votre cerveau aura acquis cette méthode et se préparera un peu de lui-même avant vos sessions d'écriture. Faites l'expérience, au moins pendant un mois, et si ça ne fonctionne pas, il ne faut pas paniquer, il existe bien d'autres méthodes pour devenir régulier !
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De TodoL'écriture est une grande plaine vide où il est parfois compliqué de s'aventurer. Pourtant, il suffit parfois de tendre la main pour être aidé. C'est l'objectif de ce guide d'écriture. Lancé en 2017, À la page est une main tendue à tous les auteurs...