L'écriture est une grande plaine vide où il est parfois compliqué de s'aventurer. Pourtant, il suffit parfois de tendre la main pour être aidé. C'est l'objectif de ce guide d'écriture.
Lancé en 2017, À la page est une main tendue à tous les auteurs...
Coucou ! Aujourd'hui, on parle d'un sujet dont j'ai déjà parlé un peu par le passé, mais qui a disparu tragiquement du recueil suite à du ouin ouin d'une maison à compte d'auteur, alors que le sujet est hyper important. Il y a quelques jours, en me promenant sur Wattpad, j'ai vu une autrice qui disait qu'elle allait être éditée, toute contente et tout. Sauf que sa maison d'édition, bah elle est vraiment pas ouf. Bien sûr, c'est difficile d'adresser le problème directement sans que ça passe pour de la jalousie de temps à autre, dans l'euphorie du moment, mais j'ai eu l'idée de faire cet article pour éviter que ça se reproduise à l'avenir.
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1. Pourquoi faut-il s'assurer de la fiabilité d'une maison d'édition ?
Comme je l'ai expliqué dans l'article "Le monde de l'édition est-il en perdition ?", le monde de l'édition est un monde de requins. Toi, petit auteur avec ton manuscrit, tu es un tout petit poisson qui doit bien réfléchir pour ne pas faire une erreur et te faire manger tout cru. Aujourd'hui, presque tout le monde peut être édité si son texte est un minimum bien écrit et avec une intrigue qui tient la route. Il y a des milliers de maisons d'édition, petites comme plus grandes, et réussir à rentrer dans le circuit est pas si compliqué si on en connaît les failles. Le principal problème, c'est que cela a créé un marché parallèle de gens qui ont fait de la naïveté des jeunes auteurs un business à plein temps. On parle ici des maisons à compte d'auteur, bien sûr, mais malheureusement aussi de beaucoup de maisons à compte d'éditeur.
S'éditer, c'est un peu l'objectif ultime pour beaucoup d'auteurs. Bien sûr que c'est quelque chose de bien et qui fait rêver, mais s'éditer à tout prix, c'est très rarement une bonne idée. Avant d'envoyer son manuscrit à une maison d'édition, il y a des tas de choses à vérifier pour ne pas que le rêve se transforme en cauchemar une fois le contrat signé. Ça peut être chiant à faire, c'est vrai, mais si vous ne voulez pas regretter votre aventure éditoriale par la suite, bah c'est mieux de savoir dans quoi est-ce que l'on s'embarque.
2. Vérifier les coordonnées et les réseaux sociaux de la maison d'édition
La première des choses à faire lorsque vous découvrez une maison d'édition qui a l'air sympathique, c'est de chercher si elle a une page Facebook ou Twitter pour espionner quelques temps ce qui s'y passe. Une maison d'édition aujourd'hui se doit d'être active sur Internet, tout simplement parce que c'est le moyen de vente le plus efficace qui existe. Une page active sur Facebook et/ou Twitter, c'est la garantie d'avoir déjà au moins un peu de promotion et qu'il y a une communauté qui suit la maison d'édition. Ce sera important pour la suite, étant donné que le but n'est pas seulement de vous éditer, mais bien de vendre, ce qui s'avère souvent un poil compliqué parfois.
Une autre indication importante, ce sont les coordonnées de la maison d'édition. On les retrouve la plupart du temps sur Facebook dans les informations. Si ce n'est pas le cas, fouillez un peu sur Google. Une maison d'édition doit avoir un numéro de SIRET et une adresse. Pour information, pas mal de comptes d'auteurs (mais pas tous, attention !) n'ont pas une adresse française. C'est une très bonne méthode pour vous signifier qu'il y a un problème. Pour vous assurer que cette adresse existe, n'hésitez pas à la taper sur Google Maps. Ça peut sembler un peu extrême, mais je peux vous assurer qu'on a parfois de drôle de surprises avec des adresses qui mènent au milieu d'un champ par exemple. S'il n'y a pas du tout d'adresse ou de numéro de SIRET, c'est rarement bon signe. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours les demander par mail à la maison d'édition en cas de retour sur votre manuscrit, et refaire la manipulation pour s'assurer que c'est bien "safe".
