Chapitre XI [ partie 1 ]

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ATTENTION, les chapitres qui vont suivre vont créer des envies violentes à votre égard comme frapper ou engueuler l'héroïne de cette histoire. Ne soyez pas surpris, cela est tout à fait normal. Essayez juste de ne pas détruire la plateforme sur laquelle vous lisez si le comportement de notre chère Ness Ortega vous exaspère XP
Vous aurez également des informations importantes sur notre Noirceur du Secteur 13 qui a tant fait flipper notre petite pessimiste !

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.
Ayélé ❤️

🌙

>NESS

Non, non, non ! Pourquoi est-ce que je me trouvais encore là ? Je tournai plusieurs fois pour voir que ce même foutu paysage s'étendait devant moi. Pourquoi est-ce que je le voyais à chaque fois lorsque je dormais ? Pourquoi ne pouvais-je pas rêver de licorne et de bisounours pour une fois ? J'avais l'impression que tout ce qui gravitait autour de moi devait être glauque au possible. Du sang, du noir, des ombres, une forêt, des ruines, des cadavres...  et la liste pouvait être encore très longue.

Je me laissai tomber par terre en hurlant mon exaspération, la tête basculée en arrière. Mais ça n'eut pas le mérite de me soulager. J'avais encore envie de crier.

« Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.

- Oh non... pas toi, grognai-je en me prenant la tête entre les mains.

- Si tu ne t'étais pas enfuie, tu aurais pu partir à la date prévue.

- Je sais, merci ! T'as encore des évidences en réserve ? m'énervai-je.

- De toutes manières, ça ne change pas grand chose. Il vaut peut-être mieux que tu restes dans le Secteur 13. »

Je me bouchai les oreilles, incapable d'ignorer cette voix qui n'arrêtait pas de parler alors que je ne lui avais rien demandé.

« Je suis dans ta tête. Tu ne peux que m'entendre.

- Tais-toi. Je n'ai pas besoin de tes ordres. Je veux juste rentrer chez moi.

- Quel chez toi ? »

Je restai muette, recourbée sur moi-même. C'est vrai ça, quel chez moi ? Est-ce que je pouvais considérer Clupérusce comme un chez moi ? Est-ce que je pouvais considérer le palais de ma tante comme ma maison ? Un chez soi ne devrait-il pas être un endroit apaisant, chaleureux dans lequel nous pouvons retrouver des proches qui nous aiment ? Si, bien sûr que si. Et si je prenais cette logique là, cela voulait dire que je n'en avais pas. Ce n'est pas comme si je ne le savais pas déjà.

Les habitants de ma ville préféraient me voir morte plutôt que vivante.

« Qui es-tu ? finis-je par déclarer en me redressant, le regard fixe.

- Arrête de te poser cette question. Ce n'est pas important.

- Ça l'est. Je crois... je crois que tu es la voix qui me parle désormais même quand je suis réveillée. Ne serais-tu pas celui qui m'est venu en aide ? »

Il ne me répondit pas. Qui ne dit mot consent. Un sourire satisfait se peignit sur mes traits alors que sa chaleur m'enveloppait de nouveau. Ce n'était pas mon inconscient alors mais bel et bien quelqu'un qui existait.

« Qu'as-tu appris ?

- Génial, tu joues les professeurs maintenant ? »

AU-DELÀOù les histoires vivent. Découvrez maintenant