AU-DELÀ

Chapitre XXXII

Okaaaaay, je crois que j'ai oublié de poster la semaine dernière ! Honte à moi 😂
Après une dure semaine de reprise, qui n'a pas été très agreable qu'on se le dise..., je publie ce chapitre à partir duquel, la situation de Ness et des surnaturels va fortement se compliquer ! On se rapproche de leur libération 😅
~ Est-ce vraiment une bonne idée de les libérer ?
Et surtout, n'hésitez pas à Commentez au fil de votre lecture ! 😘 et même à voter si le chap vous a plu, ne restez pas invisible !

Bonne lecture ! 💝
Ayélé

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Chapitre précédent (pour se rafraîchir la mémoire) : Ness a tué un grand nombre de loups et s'est alors trouvé un autre merveilleux pouvoir : ressusciter les morts. Elle a donc une armée de cadavres ambulants qui lui ont prêté allégeance et qui viennent, apparemment, d'une ancienne armée plutôt puissante 😅 Elle est donc accessoirement extrêmement dangereuse...

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>NESS

Je crus que Gabriel allait faire une crise cardiaque en nous ouvrant la porte. Son corps entier s'était tendu et ne parlons même pas de ses yeux... de vraies balles de ping-pong. J'eus l'impression que ses globes oculaires allaient sortir de leur orbite et me gicler dessus. Un sourire bancal s'installa sur mon air gêné tandis que Térance rentrait dans l'appartement en bousculant la statue de glace qu'était devenu Gabriel.

« Débloque, Evrard, ce n'est qu'une guerrière.

-  Pourquoi elle pourrit alors ? demanda le manticore avec des tremblements dans la voix.

-  Parce qu'elle était morte », lui répondit le vampire depuis le canapé.

Je posai ma main sur son bras et le fis entrer dans son propre appartement, honteuse. Je lui faisais subir des milliers d'états dans la minute. À cause de moi, il subissait de vrais ascenseurs émotionnels et j'avais l'impression qu'à un moment donné, Gabriel allait craquer. Je l'incitai à s'asseoir alors que Victoire examinait chaque recoin de la pièce à vivre. Mon meilleur ami ne la quittait pas des yeux, la bouche ouverte, dans un tel état de sidération qu'il ne se rendrait compte de rien si une mouche rentrait dans sa gorge. Je passai ma main devant son visage pour le ramener sur moi mais rien à faire, Victoire accaparait toutes ses pensées.

« Je m'en charge », lâcha Térance en disparaissant dans la cuisine.

Il revint quelques minutes plus tard avec une casserole. Perplexe, je me décalai du fauteuil sur lequel était installé Gabriel et au moment où je compris ses intentions, c'était déjà trop tard. Le vampire avait aspergé le manticore immobile d'une eau glacée avec un rictus rusé. Mais cela eut l'effet désiré.

« Putain ! Je vais t'arracher les yeux, grogna Gab, le regard noir.

-  Tu devrais plutôt me remercier. »

Il se jeta sur ses pieds et attrapa Térance par le col de sa chemise. La colère déformait ses traits et je dus les séparer pour éviter une querelle inutile. Le grand brun assassina le Sang de Lune de ses mitraillettes saphir avant de se tourner vers moi, le visage encore tiré par la haine.

« Qu'est-ce que vous foutiez tous les deux ?

-  C'est de sa faute, lançai-je en pointant le vampire du doigt qui leva les yeux au ciel. Enfant.

-  Au moins, grâce à moi, tu es devenue nécessaire.

-  Ce que j'aimerai savoir en premier, c'est... qu'est-ce que fout une foutue morte en armure dans mon salon ?