Chapitre 7

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Récapitulatif: un mois et demi plus tard

Durant un mois, je n'avais pas parlé, gardant une feuille de Mandragore dans la bouche. Une fois le mois passé, j'avais pu retirer ce fardeau de ma bouche et avais commencé la préparation, composée d'étapes plus farfelus les unes que les autres. J'avais enfin obtenue la potion, je n'avais qu'à la tester. Je n'avais toujours pas parlé aux Griffondores. Avec Emily, on n'avait pas trop parlé non-plus,j'étais restée renfermée sur moi même pour ne pas éveiller les soupçons.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

J'étais dans la Salle Sur Demande, munie de ma potion.

- Amato Animo Animato Animagus.

Je bus la potion couleur sang d'une traite et lâchais la bouteille qui se brisa sur le sol de pierre.
Une douleur atroce s'empara de mon corps entier, en prois aux flammes de ma douleur. Mon rythme cardiaque s'accéléra, il cognait contre ma poitrine à une vitesse fulgurante. Tous mes os ont commencés à se briser dans des craquements atroces. Ma vue se brouillais, je hurlais de douleur, puis ce fut le trou noir.

J'ouvris les yeux, mais ma vue semblait diférent. Je voyais comme en plein jour alors que la seul lumière qui éclairait la salle était celle de la lune qui filtrait à travers les fenêtres. Je baissais la tête et découvris deux pattes griffues et au poils blancs. Je m'avançais vers le miroir que venait d'apparaître et découvrit une louve blanche, grande et musclée aux yeux noisette. Pas de doute, c'est bien moi, mon animagus est une louve.

Sans plus attendre, je déidais de tester ce nouveau corps qui s'offrais à moi. Ma louve était puissante, je le santais. Je courrais dans la salle, faisant jouer les muscles sous ma peau. Souple et rapide, voila comment j'étais.

En voulant plus, j'ouvris la porte de la salle est m'enfonçais dans les couloirs du château, direction la fôret interdite. Au détour d'un couloir, je tombais nez à nez avec un certain Serpentard blond qui traînait à cette heure tardive. En me voyant, il fit un bond et posa son regard paniqué sur moi. Ses yeux métalliques étaient équarquillés de peur.

-QUE QUELQUN APPELLE LA FOURIERE!!!

Puis il détala. A vrai dire, j'étais partagée entre le fou rire et l'anxiété. J'étais repérée! Mais ça en valait la peine. Alors je continuais mon chemin et une fois dans la forêt, je me mis à courir sans m'arrêter. Je me délecter de ce sentiment de liberté. Mes sens étaient décuplés. J'entendais, voyais et sentais tout ce que se trouvait dans la fôret.

Vers une heure du matin, épuisée, je marchais vers la lisière de la vaste forêt et me retranformais en humaine. Sans attendre,je rentrais au dortoir et m'endormis comme une pierre.

SERPENTARDE ET SERPENTS [DRAMIONE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant