Ils se connaissent depuis qu'ils sont nées mais un événement tragique les a séparés.
A l'époque elle avait 7 ans et lui 8.
Ils étaient amoureux vous connaissez surement cet amour de jeunesse, pour eux c'était le cas.
Puis du jour au lendemain plus...
|//POINT DE VUE VICTOR|\\ (Mardi 6 septembre 2015)
-Debout mon fils il est l'heure, Réplique mon géniteur en ouvrant les rideaux d'un geste brusque laissant place à la lumière dans la pièce.
-Mmh, laisse moi dormir, je marmonne en cachant ma tête sous l'oreiller.
-Non c'est trop tard, il fallait dormir pendant les vacances au lieu de faire la fête à tout va, aujourd'hui c'est la rentrée et tu vas me faire le plaisir d'arriver à l'heure cette fois ci, me sermonne t'il en partant.
Je grogne de frustration et ferme tout de même les yeux attendant cinq petites minutes dans mon lit, avant de décider de me lever puis de me préparer pour cette nouvelle et dernière année.
Une fois dans ma salle de bain je m'habille de mon uniforme, qui est une chemise blanche et une cravate accompagné de ma veste, le Lycée est un enseignement privée donc nous sommes tous obligés de bien s'habiller, c'est comme ça depuis des années et sa me fait bien chier.
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Je descend ensuite prendre mon petit déjeuné et retrouve ma famille dans le séjour.
- Bonjour mon cœur, me sourit ma mère en m'ébouriffant les cheveux.
- Maman arrête de m'appeler comme ça j'ai plus dix ans, je souffle en prenant une tasse dans le meuble.
- Excuse moi mon fils, glousse t'elle amusée, prêt pour ta dernière année?
-Mmh, vite que sa se termine j'en ai plus que marre, je soupire.
Mon père arrive dans la pièce en enfilant un tee-shirt.
- Tu n'aurais pas redoublé plus petit tu aurais déjà finis le Lycée, intervient mon père.
- A qui la faute, je grogne en remplissant mon bol de céréales et de lait.
Ma mère s'étouffe avec son café, mon père comme le sauver qu'il est s'approche rapidement d'elle pour taper son dos légèrement, quand elle a repris sa respiration ses yeux noir me fixe sévèrement.
- Arrête tout de suite ce n'est pas de sa faute d'accord! me gronde t'elle en se levant pour me taper la tête par la suite.
Ma mère toujours là pour la défendre alors que tout est de sa faute depuis le début.
-Tu sais très bien qu'elle fait partie de mon redoublement! Arrête de la défendre à chaque fois putain!
-Victor! Réplique mon père.
Ma mère pose sa tasse dans l'évier puis me jette un dernier regard.
-Ce que tu peux être énervant avec ça, dit elle en partant.
- T'es content de toi? Tu l'as vexé, peste mon père.
-Donc c'est de ma faute maintenant? Mais c'est toi qui viens de remuer le couteau dans la plaie je te signale! Je m'indigne.
