Chapitre seize

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POURQUOI ?!

POURQUOI ? ! AU NOM DE MERLIN QUE QUELQU'UN M'EXPLIQUE !

QU'EST-CE QUI M A PRIS MERDE !

A la base je devais juste m'excuser de m'être mis en colère pour une raison que moi-même ne comprends pas encore, et j'ai fini en lui demandant de m'accompagner au à la soirée. Mais c'est pas possible à la fin !

J'y comprends rien !

Pourquoi j'ai fait ça ! Pris dans la magie du moment, surement...

« Est-ce que tu peux me faire l'honneur d'être ma cavalière pour la soirée de Halloween ? »

Quel con...

On était tranquillement assis au bord du lac Noir, et je la voyais. Belle.

Hermione...

Les cheveux miels emmêlés battus par le vent, ces yeux de biches chocolats fermés, humant les odeurs du parc apportées par une petite brise. Pelotonnée sur elle-même. Elle semblait si fragile, et dégageait pourtant une force que je ne saurais identifier.

Et c'est sorti. Tout seul. Je n'ai pas été foutu de me contrôler nom d'un chien à trois tête !

« Est-ce que tu peux me faire l'honneur d'être ma cavalière pour la soirée de Halloween ? »

Sur le moment, je la voulais juste elle. Elle.

Elle...

Elle me rend... je ne sais pas. Je ne sais plus. J'ai perdu les mots.

Je voulais juste qu'elle réponde « oui », j'en avais besoin !

Mais non. Ca aurait été bien trop simple, et surtout stupide. Comme moi quand je l'ai invitée en fait.

Je l'ai ensuite vue bafouiller, gênée. Elle devait sans doute chercher une manière de me rembarrer sans... manquer de tact.

Et ma nature impulsive à pris le dessus, et je suis parti. « Enfui » serait plus juste, mais je ne veux pas paraitre lâche. Je ne suis pas un lâche.

Mais bon, je dois quand même être honnête avec moi-même : depuis l'épisode du parc de la veille, je suis quand même en train de ruminer seul dans mon coin du dortoir, sans vouloir descendre, ni même bouger de mon lit.

Et ce malgré les menaces plus ou moins convaincantes d'un certain idiot à lunettes rondes.

-BLACK ! TU VAS ME FAIR ELE PLAISIR DE DEVERROUILLER TES RIDEUX QUE JE PUISSE TE TIRER PAR LES POILS DU TORSE JUSQUE SUR LE TERRAIN DE QUIDDITCH !

Il était presque 6 heures du matin et pourtant je n'ai pas encore fermé l'œil de la nuit. Maintenant, voila notre cher et tendre capitaine en train de nous réveiller avec amour pour qu'on descende pour l'un de nos derniers entrainements avant le match nous opposant aux serpents.

En temps normal, je suis l'un des premiers debout, sachant que dans le cas contraire, je finissais tête la première sous le jet d'une eau glaciale, ce qui, d'après ce tortionnaire, est bon pour la peau.

Imbécile.

Cela fait presque 10 minutes qu'il tambourine à mon rideau, essayant en vain de me faire sortir, tout comme il l'avait tenté la veille.

-BLACK ! NE M'OBLIGE PAS A FAIRE EXPLOSER TON LIT !

Avec tout le bruit qu'il faisait, ça m'étonnait qu'il n'ait pas encore réveillé la vieille McGonagall. Ou tout simplement toute l'aile droite du château.

Le pouvoir des 5 de KenzazouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant