la 4ème (2)

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A la sorti du cour, je sentis une main sur mon épaule:
  -Salut Ethan, je peux rester avec toi?
C'était Vallérian, alors comme ca il avait réussi a deviner que je ne m'appellait pas Emy? C'est chouette ca, j'étais désormais encore plus confiant de devenir son ami!
J'acceptais avec joie de rester avec lui et bientôt, Zoé, Arthur et Adam vinrent nous rejoindre.
Nous sommes très vite devenus tous amis et j'en été heureux.

novembre 2018: Adam dut brusquement changer de collège, ce qui perturba notre petit groupe mais qui ne nous empecha pas de toujours animé la cour avec nos bétises.

18 janvier 2018: Ce moment arriva, il devait arriver et je le redoutais déjà depuis un bon moment... j'eu... mes règles. Ca c'est passer pendant la récréation, comme a mon habitude, je faisait l'idiot en montant sur les bancs ect. Sauf qu'aujourd'hui  je voyais les regards de mes trois amis se mordant la lèvre inferieur et les autres éleves rirent de moi mais pas comme d'habitude... je descendis alors du banc et allait interroger mes amis. Ils m'emmenèrent plus loin et la je compris... je plaquais une main sur ma bouche et partis en courant, les yeux couverts de larmes.
  -Je ne pleurerais pas, je ne pleurerais pas... me répetais- je mais je n'y arrivait pas.
Zoé et Arthur allérent voir l'infirmière tandis que Vallérian me tennais compagnie. L'indirmière fut compréhensible et je fus renvoyer chez moi.
En rentrant en pleur, ma mère me regardais et je vis dans son regard qu'elle avait enfin compris que je souffrait vraiment dans ce corps.
  -Vient avec moi, me dit elle.
Je ne comprennait pas mais je la suivis, nous  marchions dans les rues, elle refusait de me dire ou nous allions. Puis, au bout de 5 min de marche, nous arrivions chez... le coiffeur!
Je sautais dans les bras de ma mère et l'embrassait tellement j'étais heureux. 
Je m'installais sur le fauteuil de cuire et expliquer au coiffeur ce que j'attendais de lui. Il hocha la tête et se mit a l'oeuvre. J'avais le coeur qui battait fort, je sentais la tondeuse sur mon crane, je voyais les énormes mèches de cheveux qui tombaient sur le sol. Puis, au bout d'une heure, je me regardait dans le mirroir. Je surstautais, c'était vraiment moi?! Ce n'était pas du tout comme je l'avais imaginer, non au contraire, c'était magnifique! Je me retint tout de meme de sauter dans les bras du coiffeur.

En sortant dans la rue, une bourasque de vent frolla mon crane et je sentais les courants d'air passer entre chacun de mes cheveux, chose qui n'arrivait jamais autrefois.

Le soir, en rentrant du travail,  mon père poussa un cri de surprise mais me complimenta:
  -Sa te vas très bien.
J'etais heureux, j'étais fièr...
Je me couchait heureux et apaisait.

différant-FtMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant