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« Quand les disparus cessent-ils d'être une pensée douloureuse pour devenir une pensée calme ? A quel moment peut-on rouvrir un album de photo sans éclater en sanglot, une boîte à musique sans la refermer aussitôt ? » *

Eh bien je ne sais pas, peut être bien toute la vie. En tout cas Prim et partie depuis bien vingt ans maintenant. Et tout dans cette maison me ramène a elle et a cette horrible vie. À chacun de mes pas, je vois son visage, en photo comme en fantôme, dans ses jouets comme dans mon reflet. Il y a quelque photo de moi dans le salon mais Prim est partout. Je m'assoie finalement dans un coin du grenier, au milieu des meuble voilée et de la poussière, sans lutter contre les larmes et les souvenirs.

J'entend des pas dans l'escalier, je ne pensais pas être retrouvée si vite... Des pas très léger : soit la personne est pied nu soit elle est vraiment légère. Une chose est sûre ce n'est pas Peeta. En effet quand le porte s'ouvre dans grincement tout à fait horrible, c'est un chat affreux et squelettique jaune a qui il manque une oreille, qui entre dans mon refuge... Butercup me balance un feulement indigné au quel je répond par un « j'étais là avant. »

Je rassemble toute mes affaires dans un sac a dos noir emprunté à ma mère et m'occupe de remettre la chambre comme elle était avant notre arrivée - c'est a dire vide et poussiéreuse. Je laisse la porte se refermer en grincent - pour changer - derrière moi, et rejoint emprunte le couloir qui mène au salon. 
A ma grande surprise, Peeta et déjà prêt. Il a fait son sac et ma mère a rassemblé de quoi manger. Son regard est vide, ou presque, un seul mot, une seule pensée s'empare de ses pupilles. Son regard me crie quelque chose, son regard me hurle quelque chose, son regard me supplie quelque chose ; mais je ne sais pas quoi. Je n'arrive pas a deviner.

Je l'embrasse et la serre très fort dans mes bras. Après quoi je passe la porte en la regardant une dernière fois. Nous marchons plus de trois heure dans les sentiers conseillés par ma mère. Alors que je m'aprète a mordre dans mon sandwich je sais. Je sais ce que son regard me criais, je sais ce que son regard me hurlais, je sais ce que son regard me suppliais. Tout son être ne pensais qu'un seul mot, un mot que j'aurais du voir : reste .


* ok, j'avoue ce n'est pas de moi... C'est d'une super écrivaine que j'admire beaucoup...

Sinon, ce chapitre est très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très ( ok on se calme ! 😄) court. Je trouvais la fin pas mal comme ça so...

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Au passage très bonne rentrée et bon travail..... Muahahahahahahahaha ! 😈 ( tout le monde le fais un peu près comme ça en se moment donc je test !)

Ciao les geais moqueurs !

Hunger Games 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant