Hunger Games 4

11

J'ai beau avoir un point de côté sans nom je cours encore, depuis bien 10 minutes maintenant. Je ne me suis pas souciée de Peeta une seule fois, et quand je me retourne je suis soulagée de le voir émerger des arbres. Je n'ai plus entendu de bottes qui font crisser les feuilles morte sous leurs pas, mais eux, par contre, ont du entendre Peeta.

Nous reprenons une marche plus tranquille en direction de la voie ferrée qui, si mon sens de l'orientation ne me fais pas défaut, se trouve quelque par sur notre gauche. Je sens mon sac à dos créer une tache de sueur dans mon dos. Peeta ne parle pas. Je crois que je lui ai fais mal. J'entend le train siffler au loin, et accélère. Je n'ai aucune idée d'ou se trouve la prochaine gare mais je pense que nous sommes au alentours du district deux. Mes pied me fond mal, mon sac est trop lourd, je continue de mètre un pied devant l'autre sans réfléchir, Peeta fais toujours autant de bruit dans les feuilles mortes. On pourrais presque parler de routine...

Ça y est ! Nous débouchons enfin dans un champs après trois jours dans la forêt... Un train passe devant nous à la vitesse de la lumière. Et point bonus, la gare est à moins d'une centaine de mètre. On aperçoit son drapeau qui flotte dans les nuages.

- Katniss ! Arrête toi, s'il te plait !

- Quoi ? Qu'est ce qu'il y'a ? On est presque à la gare !

- Mon pied...

Le bout de sa chaussure est mouillé et brillant. Peeta s'écroule et enlève sa chaussure. Son doigt de pied est en sang : l'ongle à disparu. Je le tire sous un arbre et désinfecte son pied, j'entreprend de poser un bandage avec le matériel donné par ma mère et rince sa chaussure avec l'eau qu'il me reste. Il la remet en gémissant. Je l'épaule et nous marchons, encapuchonnés, jusqu'à la gare.

*

Nous avons rempli nos gourdes, pillé un distributeur et acheté deux billets pour le capitole sous le nom des parents de Madge. Après être montée à bord, je jette un oeil sur les écrans d'information. Les « pacificateurs » ont ravagé deux districts depuis la grande route et Paylor justifie ce massacre comme elle le peut... Elle veut tuer tous les Liberateurs, dont je suis manifestement le chef secret... Non mais je rêve ! Voilà pourquoi il ont prit Gale, pour avoir des réponses... mais mes enfants ? Je ne sais pas. Peut-être pour que j'aille droit dans leur piège ? (ce que nous sommes littéralement en train de faire, au passage) Mais en quoi ça justifierait l'assassinat de tous ces gens ! Peeta s'endort contre la vitre poussiéreuse pendant que je fais l'inventaire de nos affaires et une liste de ce qu'il nous manque dans laquelle apparait un nombre effrayant d'armes et équipement de guerre. Je soupire en constatant le montant final. Il me reste à peine cinquante dollars coincés entre mon mollet et ma botte. On est pas dans la merde...

Je suis vraiment désolé pour cette méga pause et oui je n'ai aucune excuse valable sinon un gros manque d'inspiration ... Ok ! c'est la dernière fois que je le dis et que je ne le fais absolument pas, mais je vais essayer d'écrire un peu plus vu que j'ai deux trois idées en tête pour la suite... 

Bye les geais moqueurs !