ou comment avouer sa défaite

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Harry attendait les explications du lord, recroquevillé dans le coin du lit le plus loin des deux hommes.
Si Rogue ne l'effrayait pas, il ne pouvait pas en dire autant de Voldemort seulement, il ne l'avouera jamais.

Après de longues secondes à se regarder dans le blanc des yeux, Voldemort soupira et passa sa main dans ses cheveux nouvellement acquis.

-je ne vais pas y passer ma soirée Potter, le fait est que Séverus nous a liés par une des potions que tu as bu.

Harry se mordit la langue pour ne pas répliquer que c'était lui qui lui avait fait boire les dites potions. Puis il se demanda quelles sortes de lien c'était, et il eu soudainement peur de la réponse. Ses mains se ressérèrent sur la couverture du lit en repensant à son viol d'il y a 1 mois.
Si ce lien avait comme conséquence de l'obliger à couché avec le lord, il préférait mourir.

-lié dans quel sens? Demanda-t-il alors.

-je ne peux plus te tuer. Il m'est dorénavant impossible de te faire du mal.

-pourtant vous m'avez laissé pourrir dans un cachot. Votre définition de "faire du mal" est assez ambiguë.

Voldemort foudroya alors le brun du regard en se souvenant de la raison pour laquelle il l'avait enfermé dans ce satané cachot.

-tu n'as pas été affamé, tu avais de quoi dormir, ce n'était pas le luxe, mais ça ne t'a pas tué. J'aurais tout aussi bien pu ordonné a mon elfe de te laisser mourir, ou lâcher mes mangemorts sur toi.

-c'est ce qui c'est passé pourtant. Contra Harry en repensant aux deux hommes qui avait bien failli le violer comme le lord l'avait fait.

-ils m'ont désobéi, leurs cadavres reposent dorénavant dans les douves entourant le château.

-tué toujours tué... vous ne savez rien faire d'autre que semer la terreur?

-Il faut savoir être craint pour pouvoir tout contrôlé.

-je ne suis pas.... commença Harry avant de se faire couper.

-pas d'accord Potter? Pourtant aujourd'hui, c'est toi qui te retrouve prisonnier.

-mais c'est vous qui vous retrouvez seul!

Le brun se retrouva sous le mage noir qui lui enserrait la gorge. Il remarqua qu'il n'excercait pourtant aucunes pressions.

-tu testes encore ma patience. N'oublie pas que je ne peux te faire du mal, mais jai encore de quoi te faire plier! que ce passerait-il si je lâchait mes mangemorts sur Poudlard, si je tuait tes amis un par un, à commencé par ce traître à son sang et par cette sang-de-bourbe? Je pourrais même t'obliger à les regarder mourir.

Harry sentit l'effroi le gagner suite à cette menace il sentait les vagues déferlantes de magie qui s'échappaient du corps de voldemort, la puissance était phénoménal, colossal, monstrueux et c'était terrifiant. Lui qui, quelques secondes auparavant, avait pensé avoir obtenus de quoi se débarasser de Voldemort su qu'il avait fait une énorme erreur d'appréciation. Voldemort était redoutable, et il avait cru trop vite qu'il pourrait le battre à son propre jeu, mais depuis le début c'était lui qui menait la danse. Et découvrir ça le toucha plus qu'il ne pouvait l'admettre.

-et bien Potter? Vous avez perdu votre sens de la répartie à ce que je vois. Ricana méchamment le lord.

-j'ai perdu.

-pardon?

-j'ai perdu, j'admets ma défaite, vous êtes trop puissant, je ne pourrais jamais égaler votre niveau, peut être Aurais-je pu vous battre lorsque vous aviez encore votre face de serpent, mais maintenant... Je suis vaincu. Vous avez gagné.

Le lord resta sur la défensive, pensant un un stratagème, une tactique,une tentative désespéré de Potter pour s'échapper. Puis il vit toute la douleur et la résignation du garçon dans son regard.

-la fierté et le courage des griffondors vous ont quitté Potter?

-Il faut savoir accepter sa défaite. C'est aussi une forme de courage. Et puis, je me suis fait une raison, ce n'est pas avec ce physique que j'arriverais à vous battre.

À ce moment, Voldemort compris, il comprit tout d'abord que Potter avait été détruit. La douleur et le désespoir qui émanaient de ce corps semblant à présent si fragile lui fit de la peine, un sentiment qu'il avait oublié depuis longtemps.
Ensuite il comprit qu'il n'avait pas été le seul à corrompre cet esprit si pur qu'avait un jour possédé le garçon devant lui, qu'il avait été bête de croire tout ce que ses mangemorts lui rapportaient sur le sauveur du monde sorcier pourri gâté.
Et enfin, ce qui le toucha le plus, ce fut lorsqu'il aperçut le regard émeraude de Harry, un regard qui n'allait pas avec l'innocence de ce corps d'enfant. Un regard qui semblait avoir passé des années sur terre et avoir connu toute la misère du monde, un regard qui en disait long sur l'état mental de l'enfant. 
Oui, Harry Potter était un enfant. Un tout petit garçon à qui la vie n'avait pas fait de cadeau. Il revoyait de nouveau le bébé dans son berceau qui l'observa it de ses grand yeux verts remplis d'innocence juvénile, il se souvenait de sa rencontre avec Harry lors de la coupe de feux dans le cimetière, puis sa rencontre au ministère. Il n'y avait pas prêté attention avant, piégé dans sa propre folie, mais Harry Potter était encore un enfant. Et si cet enfant était brisé, c'était de sa faute.

Voldemort se sentit mal, honteux d'avoir été si... égoïste. Était ce à cause du nouveau lien qu'il entretenait avec Harry? Depuis quelques temps, il sentait que son esprit était plus clair, était ce du à l'influence du garçon?

-j'accepte ta reddition Potter. Et tant que la fierté est mise de côté, je te prie d'accepter mes excuses.

Harry haussa un sourcil, un peu désireux de savoir de quoi voldemort s'excusait, mais le mage noir n'ajouta rien de plus. Il se contenta de poser sa main sur la tête d'Harry puis de tourner les talons pour sortir de la pièce.

Le jeune homme se demanda alors dans quelle sorte d'histoire abracadabrantes il venait de se lancer.




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