Severus préparait l'une de ses potions dans son laboratoire quand il eut un très mauvais pressentiment. Il tendit l'oreille, écoutant attentivement les sons de la pièce et se détendit lorsque seul le bruit soutenu de sa préparation qui bouillait sur le feu lui parvint. Du moins jusqu'à ce qu'il entende quelqu'un toquer à la fenêtre de sa pièce de séjour. Sur ses gardes et baguette à la main il monta jusqu'au salon et fut stupéfait de voir le gamin Potter en équilibre sur l'appui de fenêtre. Rogue lui ouvrit en vitesse et Harry sauta à l'intérieur de la pièce.
-Mais... Enfin Potter ! les portes jamais entendu parler ? S'exaspéra le maître des potions en foudroyant du regard son invité surprise.
-Désolé ! Coupa aussitôt Harry en se retournant.
Severus nota les cernes mangeant les yeux bouffit de l'enfant, il avait appris par le lord ce qui c'était passé quelques jours auparavant et il devait s'avouer que comme la plupart des mangemorts présents au manoir il pensait que le garçon s'était déjà échappé. Puis il réfléchit plus en profondeur. Non le garçon ne pourrait pas partir, du moins pas sans une aide extérieur, Le seigneur des ténèbres ne le permettrait pas. Il jeta de nouveau un coup d'œil au garçon.
-Je suis venu vous demander votre aide professeur. Dit subitement Harry en coupant cours les pensées de Severus.
Sous le choc de cette demande inattendue en sachant qui était son interlocuteur, Rogue se fit plus attentif que jamais, invitant le garçon à s'asseoir et lui offrant même une boisson que le jeune homme accepta d'un hochement de tête. Le maître des potions rejoignit un fauteuil ou il s'assit gracieusement en croisant les jambes et en relevant fièrement la tête.
-Vous savez qu'il vous cherche.
Rogue venait de briser la glace, ce n'était même pas une question. Juste une affirmation. Potter était loin d'être bête même s'il avait du mal à l'admettre. Depuis son altercation avec Voldemort quelques jours plus tôt, le brun avait tout bonnement disparu, et force est de constater qu'à ce jeu-là, le jeune homme était devenu extrêmement bon puisqu'aucun des mangemorts et le seigneur lui-même n'avait pu le retrouver, il avait appris de ses erreurs.
Harry se contenta juste d'hocher de nouveau la tête distraitement. N'accordant que très peu d'attention à première vue mais ce n'était pas le cas, et Rogue nota aussitôt qu'elle apparut, la pointe de tristesse qui dansait dans les yeux du garçon.
-Alors ? Que voulez-vous Potter ? Changea-t-il de sujet.
Harry prit soudain un air plus sournois, semblant plus... joyeux, et se pencha légèrement en avant.
-C'est simple professeur, je voudrais que vous me fassiez sortir d'ici. Déclama-t-il en regardant droit dans les yeux son locuteur.
Severus se fit calculateur. Il se doutait qu'il allait s'agir de ce genre de demande. Il pesait aussitôt le pour et le contre. Et malheureusement pour Potter, il y avait plus de contre pour ce genre de requête.
-Je ne peux rien faire pour vous.
Le jeune homme, dépassant toute les attentes du professeur de potion, ne se laissa pas abattre, il se fit même plus malicieux.
-Vous avez pourtant beaucoup à y gagner.
-...Développez Potter.
-En me faisant sortir du manoir, et en me reconduisant à Poudlard, vous gagnerez la confiance de Dumbeldore, vous vous ferez bien voir, ce sera vous qui aurez ramené le sauveurs du monde des sorciers, ça ne peut que vous avantager dans votre état d'espion.
-Vous oubliez une chose Potter, vous n'êtes plus le survivant.
-Détrompez-vous professeur. JE suis le survivant. La communauté sorcière à beau l'avoir oublié, Dumbeldore, lui, le sait. Je suis le survivant, moi, et pas Neville. A votre avis, en connaissant le coté manipulateur et perfectionniste de Dumbeldore, qui choisira-t-il ? Et puis, n'avez-vous pas hâte de voir les excuses qu'il va me fournir pour l'article de presse ?
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défaillance système
Fanfictionêtre malchanceux c'est chiant. surtout si on s'appelle Harry Potter, et qu'on est encore debout à 3 heures du matin pour flâner dans les couloirs en pensant à des trucs absurdes. en même temps, si un Malefoy est de la partie, ça ne peu que finir mal...