ou comment parler fourchelangue

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La semaine suivante fut une semaine assez étrange. Le lendemain de sa fuite, Voldemort avait conduit Harry dans sa salle de réunion devant une foule de mangemort masqué. Il l'avait fait monter sur son estrade à ses côtés et l'avait présenté, comme si il s'agissait d'une nécessité. Harry c'était demandé une demi-seconde si voldemort n'avait pas oublié qu'il était un des visages, de la communauté sorcière d'Angleterre, les plus connu.

Mais si il fallait faire ça pour que le lord se sente plus important, ou du moins plus connu que lui... Celui-ci lança un regard noir au garçon, et le brun eu la décence de rougir quand li compris qu'il avait utilisé la legilimencie sur lui.
Après ça il tenta de se faire un peu plus petit à ses côtés.
Voldemort continua à parler à la foule, comme le dirigeant qu'il était. Son discours ennuya vite son petit prisonnier jusqu'à ce qu'il l'incluse dans la conversation en disant à ses mangemorts qu'ils avaient l'interdiction de le toucher, de lui faire du mal.

Harry eu du mal à comprendre ce que ça signifiait jusqu'à ce qu'il ce rende compte que voldemort venait de le libéré de sa prison. Il venait de lui offrir la possibilité de voyager dans le manoir, de rencontré d'autres personnes que ceux que le lord autorisait.
Mais vu le regard du lord, il y aurait sûrement des conditions. Harry n'en avait cure, tout ce qui lui importait pour le moment, c'était son autorisation de sortie.

Après la réunion, ou il n'avait rien écouté de plus, le lord le ramena directement dans sa chambre.

-t'autoriser à te balader dans les couloirs ne veux pas dire que tu es libre de tout Harry, tu seras biensur constamment surveillé, du moins pendant un temps, tu auras l'interdiction de sortir ou d'envoyer des messages à qui que ce soit et certaines salles te seront inaccessible. Ma confiance se gagne. Difficilement Harry.

-j'en dirais autant, voldemort! Répondit le garçon avec véhémence.

-appel moi Tom.

Sans que le brun ne puisse dire quoi que ce soit, le lord transplana hors de sa vue. Joueur, la première chose que fit Harry, ce fut d'aller se promener dans les couloirs et s'amuser à ouvrir toutes les portes pour voir les endroits où il avait accès.

Il se fit poursuivre par quelques mangemorts furax d'avoir été dérangés dans leurs appartements, mais malheureusement, ou heureusement, dès qu'ils le reconnaissaient ils s'en allaient en grommelant des injures envers lui.

-ils ne sont pas très courageux n'est ce pas petit garçon? Demanda soudainement une voix sifflante.

Le brun chercha autour de lui après la personne qui lui avait parlé, ne reconnaissant pas la voix, avant d'apercevoir une forme longiligne remuant sur le carrelage. Si il se souvenait bien, il s'agissait du familier de voldemort.

-tu t'appelles Nagini c'est cela? Demanda-t-il curieux à l'animal.

-tu es un fourchelangue comme mon maître? Tu es un petit garçon bien intéressant.

-pour répondre à ta question, courageux je ne sais pas... en tout cas pour l'intelligence on n'y est pas. Répondit du tac au tac Harry faisant siffler le serpent. Il supposa qu'il riait.

-je comprend mieux pourquoi tu as cette odeur, petit garçon.

-pourquoi m'appelles tu "petit garçon"?

-si tu n'es pas un petit garçon,  qu'es tu donc enfant?

Le serpent repris son chemin, Harry sur ses talons.

-un homme? Un humain? Un sorcier? Je pense ne plus être un petit garçon,  ni un enfant!

-c'est ce que l'on t'a fait croire, petit garçon?  A l'intérieur, peut être que tu es plus âgée que tu en a l'air, mais tu as quoi? 15? 16 ans? Tu n'as encore rien appris de la vie petit garçon!

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