4. Anniversaire

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Luiza

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Luiza

- Oh mon Dieu ! Dis-moi que tu plaisantes ?! s'étrangle Clélia. Tu vas passer l'après-midi avec Monsieur Lincoln ?!

- Clélia baisse d'un ton... soufflé-je en baissant le volume de mon téléphone. Norman est toujours à la maison...

Je ferme la porte de ma chambre, ne pouvant m'empêcher de me sentir un peu stressée à l'idée de rester seule avec le Proviseur.

- Mais tu fantasmes sur lui depuis la Rentrée ! me rappelle-t-elle. Qu'est ce que tu vas mettre ? Une robe sexy ? Une mini-jupe ?

- Clélia... je soupire.

- Mais quoi ? Tu ne vas pas aller lui ouvrir en pyjama quand même ?

Je glousse à sa question et elle en fait de même.

- J'ai encore le temps pour me préparer mais j'hésite à tout annuler.

- QUOI ?! crie-t-elle en me perforant le tympan.

- Il a quarante ans, j'en ai seulement dix-sept ! De quoi veux-tu qu'on parle ? Discuter avec une ado ne l'intéresse pas.

Elle soupire.

- Tu es belle, intelligente, drôle et sexy Luiza alors si cet homme ne tombe pas sous ton charme c'est qu'il est gay.

J'éclate de rire et me laisse tomber sur le lit, mes cheveux éparpillés sur le matelas.

- Je ne veux pas le charmer, je veux juste qu'il ne me prenne pas pour une gamine.

J'entends une porte claquer chez Clélia puis la voix de sa mère qui l'appelle.

- Je dois te laisser, murmure-t-elle. Je dois aider en cuisiner, mes grands-parents viennent pour dîner.

- D'accord, à tout à à l'heure !

- Bisous.

Je raccroche, soupire et fixe le plafond lorsque la tête de Norman passe par l'entrebâillement de la porte.

- Hé, Diane et moi partons faire un tour. On se voit tout à l'heure, lance-t-il avec un clin d'œil.

C'est le signal. Quand j'entends la porte d'entrée claquer, je saute hors du lit et me précipite sous la douche. J'attache mes cheveux pour ne pas les mouiller et ressors après quelques minutes en enroulant une serviette autour de mon corps. Rapidement, j'entre dans ma chambre et sors une dizaine de tenues avant d'opter pour une jupe en jeans qui m'arrive à mi cuisse et un teeshirt de couleur. Je retourne dans la salle de bain, dessine un fin trait d'eye-liner suivi d'un peu de mascara et laisser mes long cheveux onduler dans mon dos.

Dire que je suis stressée est un euphémisme. Je ne sais même pas comment agir avec lui. Est-ce que je peux le tutoyer ou je dois continuer à le vouvoyer ? Lui faire la bise ? Lui serrer la main ? C'est un bon ami à Norman après tout... Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps, que la sonnette retentit. Les jambes tremblantes, je marche dans le hall en prenant une profonde inspiration puis l'air hésitante, je pose la main sur la poignée et ouvre la porte.

𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐭𝐞𝐥𝐥 𝐭𝐡𝐞𝐦 | 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸 𝘓𝘪𝘯𝘤𝘰𝘭𝘯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant