9. Malaise

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LUIZA

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LUIZA

Je vois Andrew attraper sa veste et l'enfiler d'un geste rapide. Nerveuse, je réarrange mes cheveux en désordre, résultat d'avoir dormi.

- Ce n'est pas ce à quoi ça semble, dit Andrew avec une grande nervosité dans sa voix.

- Tu penses que je suis stupide ?

Norman se rapproche de nous, son regard intense nous pénétrant.

- Ne fais pas l'idiot, dis-je pour briser ce moment tendu. Je lui ai demandé de rester jusqu'à ce que tu reviennes parce que je ne voulais pas rester seule. Nous avons pensé que c'était une bonne idée de regarder un film mais on s'est endormis, c'est tout.

Les sourcils froncés, je guette la réaction de Norman alors qu'Andrew semble vraiment mal à l'aise.

- Ne me prenez pas pour un con. C'est chez moi ici, Luiza ! Ne me mens pas en face, s'énerve Norman, me faisant sursauter.

Andrew et moi échangeons un regard nerveux avant de regarder Norman. Son visage autrefois crispé de colère se transforme progressivement pour laisser place à un sourire moqueur jusqu'à ce qu'il se termine par un grand éclat de rire.

- C'était une blague, bande de nazes ! Éclate-t-il de rire. Comment pourrais-je penser une seule seconde qu'il s'est passé quelque chose entre vous deux ?

Il est évident qu'il était ivre.

- Luiza pourrait être ta fille, ajoute-t-il en regardant son collègue en souriant.

Andrew et moi nous regardons avant de soupirer de soulagement, même si nous restions surpris par la manière dont Norman nous avait parlé.

- Je pense qu'il est temps pour moi d'y aller, déclare mon directeur en se dirigeant vers la porte.

- Pourquoi ne restes-tu pas dormir ? demande Norman. Il est 4h30 du matin Andrew.

Ce dernier refuse poliment avant de saluer son ami d'une brève accolade amicale.

- Bon retour, dis-je en posant mes lèvres sur sa joue et je profite de notre proximité pour lui murmurer à l'oreille: Merci pour aujourd'hui.

En réponse, il me fait juste un clin d'œil et s'en va. Norman, lui, se jette sur le canapé et en moins de deux minutes, il dort paisiblement. « Mon Dieu, quelle soirée », pensé-je en regagnant ma chambre ou je me glisse dans mon lit.

Juste au moment où je m'apprête à dormir, mon téléphone portable vibre. Je regarde l'écran et découvre un message d'Andrew. Comment a-t-il eu mon numéro au fait ?

Croyant à une hallucination, je frotte mes yeux deux fois et me redresse sur le lit avant d'ouvrir le message.

Croyant à une hallucination, je frotte mes yeux deux fois et me redresse sur le lit avant d'ouvrir le message

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𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐭𝐞𝐥𝐥 𝐭𝐡𝐞𝐦 | 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸 𝘓𝘪𝘯𝘤𝘰𝘭𝘯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant