Il est directeur d'une université prestigieuse à Paris.
Elle a l'âge de sa fille et est prête à tout pour le séduire.
Tomber amoureux de son prof ?
On pourrait croire que c'est le début d'une comédie romantique à l'eau de rose mais non, c'est jus...
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LUIZA
Le lendemain, c'est la course effrénée pour rassembler mes affaires, me préparer, déjeuner et arriver à l'université. Vêtue d'un petit short blanc et d'un top brun, je rejoins Clélia pour déposer ma valise dans le car.
En tant que titulaire de ma classe, je suis chargée de prendre les présences afin de remettre la liste à notre prof, monsieur Lincoln. C'est donc d'un pas décidé que je marche vers lui. Il parle avec Mathilda à l'entrée du car et qu'est ce qu'il est canon ! Il porte une chemise bleu ciel avec un pantalon en jeans et ses cheveux sont retenus en arrière avec ses lunettes de soleil.
- Non chérie, je ne peux pas exclure un élève dans un autre car pour que tu sois dans celui-ci, lui dit Andrew.
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- C'est du n'importe quoi, râle-t-elle en lui tournant le dos pour partir vers un autre car.
Andrew l'air contrarié soupire avant de poser son regard sur moi. Je lui souris timidement et son visage s'illumine aussitôt.
- Bonjour, dis-je doucement.
- Bonjour, Luiza, me salue-t-il de sa voix grave qui m'octroie de frissons.
Ses iris m'étudient de la tête aux pieds avec une appréciation qui déclenche un vague de papillons dans mon bas-ventre.
- Tu es en avance, aujourd'hui, il remarque avec un sourire en coin. C'est la récompense qui t'a motivée ? il me taquine.
- En fait, un de mes profs est tellement à cheval sur la ponctualité que j'ai décidé de devenir une élève modele.
- Un emmerdeur de première, sans doute, plaisante-t-il, sa complicité inattendue me surprenant agréablement.
- Exact. Vous l'avez bien cerné, le taquiné-je, amusée par notre petit jeu couplé à son autodéri-sion.
Il pince les lèvres en arrachant péniblement ses yeux indécis des miens. Il se retient de me dire quelque chose de plus intime... alors que je ne demande que ça.
- Tu as la liste des présences ? demande-t-il en regardant la feuille que je tiens dans mes mains.
J'acquiesce et lui tends le document qu'il attrape, en frôlant mes doigts. Un frisson indescriptible parcourt alors ma colonne vertébrale et je sens mon cœur battre plus vite.
