Il est directeur d'une université prestigieuse à Paris.
Elle a l'âge de sa fille et est prête à tout pour le séduire.
Tomber amoureux de son prof ?
On pourrait croire que c'est le début d'une comédie romantique à l'eau de rose mais non, c'est jus...
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LUIZA
Alors que le soleil se couche, je ne cesse de penser à ma dispute avec Andrew. Peut-être que si j'allais le trouver chez lui, il serait plus enclin à discuter ? Mathilda n'est pas chez elle en plus. D'après notre groupe Messenger, elle va dormir chez son petit ami.
Après une douche rapide, j'enfile un jean, un pull mauve et mes baskets. Norman n'est toujours pas rentré donc je n'ai pas à le prévenir, c'est déjà ça. Avant, de me rendre chez lui, je décide d'acheter des sushis. Je ne peux pas arriver les mains vides et tout le monde aime les sushis... enfin je pense...
Je traverse la ville en bus, m'arrêtant à l'arrêt le plus proche pour marcher ensuite environ vingt minutes avant d'arriver devant chez lui. Mes mains sont moites et mon cœur bat a du cent à l'heure.
Je prends une profonde inspiration, tentant de me donner du courage et sonne. De longues secondes s'écoulent et je suis tentée de sonner a nouveau lorsque la porte s'ouvre.
Oh !
Je suis momentanément figée. Andrew semble sortir tout droit d'un rêve ! Ma bouche s'entrouvre et je le dévisage de la tête aux pieds. Andrew est torse nu, ses cheveux mouillés et dégoulinent sur ses épaules. Je remarque qu'il a également rasé sa barbe et je suis un peu déçue car je trouve qu'il a tellement plus de charme avec.
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Les gouttes d'eau glissent le long de sa peau, mettant en valeur chaque contour. Les lèvres légèrement entrouvertes, j'oublie momentanément le pourquoi de ma présence et c'est lui qui me ramène à la réalité.
- Luiza ? Qu'est-ce que tu fais ici ? dit-il en fronçant les sourcils, surpris, sa voix froide et distante comme toujours.
Je baisse les yeux me demandant pourquoi je suis venue au final... ne serait-ce pas à lui de s'excuser ? Je cherche mes mots pour ne pas paraître pour la petite idiote de service.
- Je... Par rapport à tout à l'heure... tu es parti subitement et...
Je maudis mes yeux qui semblent avoir pris leur propre contrôle en se baladant involontairement sur son torse.
