15. Akwark

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LUIZA

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LUIZA

- C'est pas vrai, Clélia... dis-je embarrassée, le souffle court, comme si je venais de courir un marathon.

Je sens Andrew se crisper. Il tourne légèrement la tête pour regarder mon amie.

- Désolée, s'excuse cette dernière. Tu ne répondais pas à ton téléphone et Monsieur Reedus s'inquiétait. Il m'a appelé pour voir où tu étais.

Notre directeur s'écarte pour regarder Clélia et se racle la gorge avant lui répondre d'un calme olympien.

- Tu peux lui dire qu'elle était avec moi et que je la raccompagne. Est-ce que tu veux que je te dépose chez toi, Clélia ?

Clélia, aux joues rougies par la honte, secoue négativement la tête.

- Non, c'est gentil, je dors chez un ami ce soir.

Il opine et me regarde quelques secondes pour me faire savoir que nous devrions y aller maintenant. J'acquiesce à mon tour et vais embrasser ma meilleure amie en lui murmurant un « merci, je te raconte tout ça demain. »

Je m'installe ensuite dans la voiture, l'air froid de la nuit enveloppant l'habitacle. Andrew démarre le moteur, le ronronnement de la voiture se mêlant au silence pesant entre nous. Je détourne le regard vers la fenêtre, essayant de dissimuler l'effervescence qui monte en moi.

C'est Andrew qui rompt finalement le silence.

- Luiza... commence-t-il d'une voix rauque.

Je sens une tension palpable, un rappel brutal de la réalité qui semble vouloir reprendre le dessus.

- On ne peut pas laisser ça se produire, chuchote-t-il, plus pour lui-même que pour moi.

Je hoche lentement la tête, comprenant les barrières éthiques qui nous séparent. Le trajet se poursuit dans un silence. À mon arrêt, je m'apprête à sortir de la voiture mais avant que je ne le fasse, Andrew prend la parole.

- Je m'excuse si je t'ai troublée ce soir. Nous devons mettre des limites claires entre nous, étant donné... la situation.

- Ouais... Je pense que c'est le mieux à faire... murmuré-je en quittant la voiture.

***

Une semaine s'est écoulée depuis cet incident. Depuis ce jour, Andrew m'évite comme la peste. Je pense qu'il appréhende le jour où j'emménagerai chez lui. D'ailleurs, c'est aujourd'hui que que je vais y déposer ma valise. J'ai aidé Norman à vider l'appartement et dans deux jours, j'emménage chez mon directeur. Heureusement, Norman m'a affirmé que je n'y resterai pas plus de deux semaines. De toute façon, je compte me trouver un job et si Norman ne trouve pas de solution, je prendrai mon propre appartement.

La villa des Lincoln est blanche avec de grandes baies vitrés. Il y a trois voitures sur le parking dont celle d'Andrew que je reconnais. Sonnant à la porte, je suis accueillie par sa fille, Mathilda.

𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐭𝐞𝐥𝐥 𝐭𝐡𝐞𝐦 | 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸 𝘓𝘪𝘯𝘤𝘰𝘭𝘯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant