Every Thought Is Amnesia (Luke Hemmings & 5SOS/1D)

Chapitre 24 - "Promets moi que tu ne m'abandonneras pas"

Fille 2 : Hey toi la pouffe ? Ça va pas de me pousser comme ça ?

Moi : T'a un problème la groupie ?

Fille 2 : Oui c'est toi mon problème, t'a pas d'éducation ou quoi ?

??? : Non chérie, sa mère s'est faite butée par un dealer à ce qu'on raconte. Elle avait une maternelle toxico, ça craint.

C'était la voix de Yovanna. Je fis volteface et l'attrapa par le col de son pull. Je la plaqua violemment contre le mur en face de moi. Des gens autour de nous rigolaient, d'autres chuchotaient. Je sortis la petite dague que je cachais le long de mon molet, je la pointa sur la gorge de Yovanna. Tout le monde était stupéfait. La pouffe commença à crier. Des mains m'attrapèrent par la taille et me firent lâchée Clark. La personne me força à me retourner, je tomba sur Sam O'Connor, le nouveau mec de Yovanna. Il me frappa au visage, je tomba violemment sur le sol, à ses pieds.

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Ma joue droite me lançait, j'avais mal. Je bouillonais de l'intérieur. Les gens autour de nous formaient un cercle fermé, ils nous regardaient comme si on venait d'une autre planète. Les potes de Sam n'arrêtaient pas de siffler. Je me releva péniblement en me tenant le visage, je soutenais le regard de cet enfoiré, doublé de lâche. Alors qu'il allait lever une deuxième fois la main sur moi, il fut couper dans son geste par le bras d'un grand mec aux cheveux blonds bouclés, Ashton. Calum et Luke étaient juste derrière lui, en les voyant les filles dans mon dos se mirent à hurler, pitié ça craint. Je me frailla un chemin en dehors du cercle, je ramassa ma dague qui avait volé quand Sam m'avait frappé.

***

J'étais assise sur une chaise à l'infirmerie, un morceau de glace sur la joue. Je trouvais le temps vraiment long, horriblement long. Je regardais par la vitre, quelques lycéens traînaient encore dans les couloirs. Je n'avais pas revue les garçons ni Faith. J'étais toujours en colère. Je resta planter sur place pendant l'heure entière. Lorsque que la sonnerie retentit je quitta la pièce pour m'engager dans le grand corridor. J'allais en cours de physique, je n'étais pas franchement motivée. Arrivée dans la salle, je snoba Calum et Luke pour m'asseoir à côté de Katy, une fille timide qui ne parle presque à personne. J'enfila ma blouse blanche en coton pour faire les expériences notées sur la fiche de travaux pratiques. Super, je vais tout mélanger, c'était Calum qui s'occupait de ça avant. Je tourna la tête afin de repérer où il s'était assis. Je ne chercha pas longtemps, il étaient à deux rangs de moi sur ma gauche. Je lança quelques regards furtifs dans sa direction pour voir comment il se débrouillait.

Katy : Hum...tu crois que c'est de la chlorure de baryum qu'il faut ajouter, parce que euh...

Moi : T'inquiète, je pense que je sais ce que je fais.

Katy : Althea psssst !

Moi en me retournant vers elle : Quoi ?

Moi en voyant notre mélange faire des bulles : Oh my God !

Je tentais tant bien que mal de "dissimuler" notre expérience à la prof. Elle allait péter un câble en voyant toute la quantité de liquide renversé sur la paillasse. Alors que j'essuyais discrètement, Luke passa devant nous. Il ajouta de la soude à notre solution et on obtenu le mélange adéquat. Je baissa les yeux, je ne voulais pas croiser son regard qui me faisait craquer, je n'avais qu'une envie, l'embrasser. Le contact avec sa bouche me manquait horriblement. Résiste Althea, je te rappelle que tu es fâchée, montre lui que tu lui en veut, bon sang ! Lorsque l'expérience était finie, tout le monde se rasseya à sa place. La prof nous passait un documentaire sur les "célèbres chimistes" de notre époque. Je croisa les bras sur la table et enfouit ma tête dedans. Je repensais à l'altercation de ce midi. Comment cette pouffe de Yovanna était au courant pour ma mère ? Je fus tirée de mes pensées par la sonnerie de fin des cours. Tout le monde sortit en vitesse, il restait plus que moi dans la salle, je releva la tête en mode "qu'est-ce que je fais là ?". Je pris mon sac et sortit à mon tour, de manière nonchalante. Une tête blonde me barra la route, bien décidée à me parler.