Partie 7

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Au Campus...

Mojo: attend ça fait deux jours je ne vois pas Oustaz? Il est là?

Momo: il paraît qu'il est allé chez Ibrahim le fils du lieutenant?

Mojo: ahh ces deux là y'a quoi entre eux même heiin?

Momo: connard qu'est-ce j'en sais moi! Ils sont en  couple peut-être

Mojo: hahahaha!!!

Comme dans toute les cités des université y'a toujours ces gens trop active, présent dans toute les activités de show et autre. Alors Mojo et Momo sont les maîtres des grand show dans cette Université. Entre eux et Boukar ce n'est vraiment pas la grande entente, lui il est vu comme le cher frère, trop religieux, et eux l'équipe de Satan. C'est toutà fait normal que Boukar ne sent pas à l'aise avec eux dans les barrages.

Un Mois plus tard...

Conversation téléphonique

Sidik: Ça va, vous avez pu commencé?

Boukar: oui Alhamdoulillah les grèves c'est finit cette fois, on a commencé à prendre cours.

Sidik: ah mais C'est bien... et cette vie d'étudiant ?

Boukar: je ne suis plus au campus.

Sidik: quoi comment?

Boukar: je vis chez Ibrahim maintenant.

Sidik: et ta chambre à  la cité?

Boukar: y'a trop de gens avec qui je ne m'entends pas, et j'ai eu cette chance d'être avec Ibrahim il est seul chez lui. Il est très bon ami papa.

Sidik: quoi qu'il en soit sache que t'es responsable, te laisse pas te faire influencé par les amis.

Boukar: Insha Allah ne vous en fait pas pour ça, je vais appeler maman après. Et Sidi comment il va?

Sidik: uhmm Boukar ton frère je ne contrôle plus rien avec lui, plus de mois là je crois que je l'ai que deux ou trois fois pour pas te dire qu'il a quitté la maison.  Les lycées ont repris les cours, mais lui non. Je n'en peux plus de lui, il n'a qu'à faire ce qu'il veut de sa vie. Il apprendra avec la vie... Je suis dépassé, je n'ai plus le contrôle sur cet enfant.

Boukar: mais qu'est-ce qu'il fait dehors tout le temps?

Sidik: je n'en sais rien, continuez juste à prier pour lui.

...

Ibrahim: Ooh c'est fatigant Pfff

Boukar: tu reviens d'où comme ça?

Ibrahim: bah de la ville... c'est devenu tout un chantier.

Boukar: Zinder Saboua non, ça va aller...

Ibrahim: ce que t'es pas de la ville tu ne sais pas à quel point oohh tu ne peux pas comprendre...

Boukar: vous devez être patient, nous on veut de ça à Diffa.

Ibrahim: avec votre situation là, moi même gratuitement je n'irai pas là bas.

Boukar: n'ecoute ce que les gens disent non, Diffa c'est calme je te dis certes certains village se font attaquer mais dans l'ensemble ça va. Crois moi  puisque je viens de là bas...

Ibrahim: tu m'as raconté l'histoire de ton ami qui s'est fait tuer injustement, et de ton marabout qui s'est fait arrêté avec une arme. Un terroriste avec tout ça tu me dis c'est calme je peux aller. Uhmm non boukar...

Boukar: tu vas m'accompagner un jour, déjà les cours ici ce n'est pas chaud par semaine à peine on arrive à faire deux trois jours complet de cours. Quand ça va finir ça?

Ibrahim: Boukar t'es là non, fait avec et sois patient.

A Diffa

Sidik: ton fils n'est pas encore venu?

Magaram: mon fils?

Sidik: oui Idi...

Magaram: uhmm et toi alors? On a eux cet enfant à deux je te rappelle, tu fuis responsabilité?

Sidik: il me respecte pas, il fait comme bon lui semble... dit moi qu'est-ce que  tu veux que je pense de ça heiin. Moi je l'ai répudié, il n'est plus mon fils.

Magaram: soubahanallah!! Ce n'est pas bien de dire ça.  Ton enfant reste ton enfant quoi qu'il arrive c'est ton sang tu l'as mis au monde. Si malan Moutari était là  il allait te dire de continuer à prier pour lui .

Sidik: le marabout qui s'est avéré un terroriste?Hum

Ils étaient en pleine discussion quand Idi rentra dans la maison en sang, avec des blessures sur le corps.

Magaram: La Illah Idi mais qu'est-ce qui t'es arrivé qui t'as fait ça?

Sidik: je le savais, un jour où l'autre ça allait arriver.... VOILÀ!!

Idi: papa maman pardonner moi s'il vous plaît, pardonner moi tout les torts que je vous ai causé.  J'ai fait tant de chose injuste.

Magaram: arrête de parler mon fils... TU NE VOIS PAS  QUE TON FILS EST EN SANG FAUT L'AMENER À L'HÔPITAL DE TOUTE URGENCE.

Ce qui fut fait, ils amènerent Idi à l'hôpital pour qu'il puissr recevoir des soins. Après quelques bleu et pansements ils rentèrent tous à la maison.

Sidik: qu'est-ce qui T'es arrivé?

Idi: c'est mon ami Issia, il avait un patron à qui il rendait des services et à chaque fois il lui donnait de l'argent. Alors je me suis mis avec eux sans savoir ce qu'ils faisaient en vrai. On est allé dans la brousse, en cours de chemin c'est là que Issia me fit savoir que nous travaillons pour Boko Haram. J'ai paniqué et je lui ai dit que je ne veux pas faire ça, je voulais arrêter. Il n'était pas d'accord on s'est battu dans la brousse, il m'a tellement frapper que quand il est parti il pensait m'avoir tuer. J'ai réussi à revenir à la maison.

Magaram: eh Allah !!!!

Sidik: hum !!

Idi: ce n'est pas tout, c'est à cause de nous si malan Moutari s'est fait arrêter il est innocent...

Idi raconta tout ce qu'il a fait avec son ami et de leur patron inconnu que lui il ne connaît pas. Le même jour Boukar appela sa mère qui profita de l'occasion pour lui dire tout ce s'est passé. 

Étant encore dans les grèves, Boukar décida de venir à Diffa d'ici deux jours.

Le lendemain Sidik le père des deux garçon décida d'aller accompagner de son fils Idi pour aller voir le commissaire de police Balla, afin que son fasse ses aveux...
Après leurs discussion le commissaire   dit:

Balla: ne parlez de ça à personne, je vais dire ça à mes supérieurs. Pour le moment rentrer chez vous ne parlez de ça à personne.

Sidik: okay D'accord ...

Balla: je vous contacterai après insha Allah.

...

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