Le geste qui détruit tout un plan diabolique- A Star wars story #wattys2019

Chapitre 2.Soupçons

Anakin combattait, essayant tant bien que mal de se concentrer sur ses faits et gestes, mais il avait mille et une questions qui ne demandaient qu'à être posées: Avait-il vraiment senti cette force obscure ? Venait-elle vraiment du Chancelier ? Il n'avait pas rêvé quand même... Il chassa ces sombres pensées de son esprit et il continua de se battre. Il réussit finalement à tuer le comte, et il se dirigea vers le Chancelier pour le libérer, tandis qu'Obi-Wan reprenait lentement connaissance.

-Ah. Nous voilà débarrassé d'une autre de ces crapules séparatistes. Tu as bien fait de l'éliminer.

-Reste plus qu'à trouver le Seigneur Sith.

-En effet.

Palpatine fut un instant déstabilisé par ce bref échange: avait-il commis une grande erreur en aidant Dooku, au risque de se faire démasquer ? Il arbora un visage neutre, et il se remit en marche. Ce jedi, qui n'était autre qu'Anakin Skywalker, était-il plus perspicace que ce à quoi il s'attendait ? Sa phrase était-elle pleine de sous-entendus ? Il ne savait que penser. Mais au vu des regards intrigués qu'Anakin lui jetait de temps à autre, cela ne fit que confirmer ses craintes...

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Du haut de ses quartiers, Palpatine observait depuis la baie vitrée la grande ville. Il fallait qu'il accélère la cadence de son plan, car il avait senti les soupçons submerger son futur apprenti. Il sourit à cette pensée, car oui, il comptait faire d'Anakin un seigneur Sith plus puissant que Dooku. Cette crapule commençait à se faire vieux, et il comptait s'en débarrasser. Ce qu'Anakin a miraculeusement accompli à sa place. Il ne reste donc plus qu'à le convaincre, de manière détournée, que les jedi ne sont pas dignes de confiance, afin que le jeune Skywalker s'éloigne de son ami, Obi-Wan, car ce dernier pourrait nuire à ses plans diaboliques. Oui, son plan était parfait, à la hauteur de ses espérances. Un hideux rictus se plaqua sur son visage, et il se mit à ricaner.

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Anakin était troublé. Même savoir que la guerre était proche de se terminer avec l'élimination du Comte Dooku ne pouvait lui rendre la sérénité. Il se ressaisit alors : il faut que je pense à quelque chose qui pourrait me rendre heureux... Padmé ! Il l'avait presque oubliée, et pourtant elle était là, avec les autres sénateurs venu l'accueillir et le féliciter. Ils se retrouvèrent alors dans un coin discret, où personne ne pourrait les voir. Ils s'embrassèrent pendant un long moment, mais Anakin sentait qu'elle était tendue, et cela l'inquiétait.

-Je te sens troublée...Que se passe-t-il ?

Elle inspira un bon coup, puis me répondit, sa voix tremblant légèrement :

-J'ai une merveilleuse nouvelle à t'annoncer... Ani, je suis enceinte.

C'était donc pour ça ! Lui qui pensait qu'elle était troublée à cause d'un problème survenu récemment au sénat, ou pire encore... Qu'elle ne l'aimait plus.
Non, pour lui, cette explication n'avait aucune chance d'être la raison du trouble de sa bien-aimée.
Voyant que Padmé commençait à s'inquiéter de son manque de réaction, il la rassura :

-Mais c'est merveilleux !

-Mais comment allons-nous faire ?

-Ne t'en fais pas pour ça. Nous aurons tout le temps d'y penser plus tard.

Et ils s'embrassèrent une dernière fois, avant que chacun ne prenne une route différente pour ne pas être soupçonnés. C'était donc à cela que se résumait leur histoire : Les mensonges et sacrifices.

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Je sentais que mon apprenti était troublé. Profondément troublé.
Je sais que s'il aurait eu un problème, il serait venu m'en parler, comme il avait l'habitude de le faire. Mais je m'inquiétais, et cette inquiétude ne me conduira certainement pas à une solution.
Je me mis donc en position afin de méditer, mais je n'y arrivai pas. L'état d'Anakin me préoccupait plus que je ne voulais l'admettre, c'était indéniable. Je sentais qu'il me cachait quelque chose. Quelque chose d'inimaginable.
Et si j'allais apprendre quelques techniques de combat aux padawan du temple ? Cela m'aidera peut-être à oublier mes tourments. Enfin, c'est ce dont j'essayais de me convaincre. Et effectivement, les apprentis me donnèrent du fil à retordre: ils étaient beaucoup plus difficiles à maîtriser qu'Anakin, et c'est épuisé, que je sombrai dans un sommeil lourd une fois arrivé dans mes quartiers.