Le geste qui détruit tout un plan diabolique- A Star wars story #wattys2019

Chapitre 6. Le plan fonctionne !

Des cadavres et du sang, beaucoup de sang. Padmé avait ces horreurs en tête, durant son 'sommeil'. Elle se réveilla en sursaut, haletante, le visage en sueur. Il fallait qu'elle se calme : elle inspira un bon coup, puis expira; elle renouvela ces étapes au moins trois fois. Une fois qu'elle se sentait apaisée, elle s'autorisa à repenser à son cauchemar. Les ravages de la guerre étaient-ils si grands ? Elle osait à peine imaginer que quelque part dans la Galaxie, ce genre de choses arrivait, mais au plus profond d'elle, elle savait que c'était ce qui se passait en ce moment même. Doucement, elle s'assit sur le bord du lit, rejetant la couverture sur le côté. Elle inspira un bon coup, et s'élança en avant. Elle resta debout au moins quelques secondes, afin de s'assurer que ses jambes flageolantes n'allaient pas lâcher prise. Lentement mais sûrement, elle avança vers sa terrasse extérieure, ouvrit la fenêtre et s'assit sur une chaise. Elle respira l'air frais du soir, et laissa ses pensées divaguer. Était-ce la Force qui l'avait dotée de cette vision ? Elle n'y connaissait pas grand chose dans le domaine, mais elle savait que dans chacun des êtres de la Galaxie circulait la Force, aussi infime qu'elle soit. C'était Anakin qui lui avait.... Anakin ! Elle regarda autour d'elle, paniquée, puis se ressaisit. Ce n'est pas parce qu'Ani était là juste avant qu'elle ne sombre dans le sommeil qu'il allait rester avec elle aussi longtemps. Leur fonction ne leur permettait pas ce luxe. Non seulement, elle était une sénatrice, mais en plus, Anakin était un Jedi : or, toute forme d'attachement leur était prohibée, qu'elle soit amicale ou amoureuse. En y repensant, celui-ci avait déjà enfreint le règlement Jedi avant de l'épouser: il éprouvait une très grande affection pour Obi-Wan. Mais ne pouvait-on pas au moins leur accorder le bonheur de vivre ensemble, sans avoir à se cacher ? N'étaient-ils pas des défenseurs de la Paix ? Elle força alors ces pensées à quitter son esprit : un début de migraine pointait le bout de son nez, et elle savait que c'était très mauvais pour sa santé et celle se  son enfant. Son enfant ! Elle n'arrivait pas à croire ce qui lui arrivait; ce petit morceau de chair était la concrétisation de son union avec Anakin, qui était l'homme qui partageait sa vie. Elle était heureuse, et elle ne pouvait pas espérer mieux. C'est sur ces pensées que Padmé observait le coucher de Soleil de Coruscant, réputé à travers toute la Galaxie pour sa beauté...

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Anakin marchait de long en large devant la salle du Conseil. Yoda l'avait fait patienter depuis quelques instants déjà, et le stress était à son comble : Est-ce que Padmé s'était réveillée ? Est-ce qu'elle allait bien si tel était le cas ? Était-elle...? Il chassa cette idée de son esprit, furieux : jamais il ne laisserait un telle chose arriver, il en était certain. Alors repartit dans ses pensées tout en faisant les cent pas, une douleur lancinante lui traversa la poitrine. Il semblait pendant un instant que le monde s'effaçait autour de lui, et une voix s'immisça au plus profond de son esprit: Anakin, mon cher et talentueux Skywalker...
Il se laissa tomber au sol, incapable de tenir plus longtemps sur ses jambes. C'était comme s'il était possédé, que quelqu'un de malhonnête s'était infiltré en lui contre son gré : il était là, au sol, à moitié conscient de ce qui se passait, mais incapable de faire preuve de lucidité. Tout ce qu'il savait, c'était que cet esprit était malsain, et qu'il fallait l'évacuer. Mais il n'y arrivait pas. Lentement, la présence s'inséra dans son corps, se servit de ses veines afin de mieux circuler; et Anakin luttait, toujours plus longtemps et toujours avec une grande douleur.
Les Jedi...Ennemis...République... étaient les seuls mots qu'il avait réussit à distinguer. Tout avait disparut autour de lui, il ne restait plus que son corps, le vide, ainsi que cette présence, qui plus est lui était étrangement familière. Épuisé à force de lutter, il se laissa faire, mais ce fut là une grave erreur : toute la douleur qu'il avait tenté de contenir refit surface brusquement, et il hurla, s'abandonnant peu à peu au sommeil.

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Palpatine souffla, et s'assit lourdement sur son siège en cuir. Il avait tenté de s'infiltrer dans l'esprit du jeune Skywalker, mais la Force semblait l'accompagner coûte que coûte. Il n'était pas persuadé d'avoir réussit, mais il n'était pas sûr non plus d'avoir échoué : il ne savait pas si Anakin avait perçu son message, ou s'il l'avait retenu tout simplement. Il avait été brutalement expulsé de son esprit, sans qu'il n'en comprenne la raison. C'était la première fois que cela lui arrivait, et il ne savait pas quel était le détail qui lui avait échappé. Il détestait ce sentiment de frustration, d'autant plus qu'il ne savait pas par quel côté prendre le problème. Soudain, quelqu'un toqua à la porte de son bureau, et il intima à son visiteur d'entrer. Il fut assez surpris de voir Mace Windu pénétrer dans son bureau, mais il ne laissa aucune émotion paraître et arbora un visage stoïque. 

-Chancelier Suprême, une menace a été détectée. Nous sommes tenus de vous placer en sécurité, ainsi que les autres politiciens, dans le temple jedi le temps que la menace soit éradiquée.              

-Bien, Maître Windu, je vous suis. 

Sur ces mots, Palpatine se leva et suivit le Maître en dehors de son bureau, se demandant si l'évacuation était liée à la première phase de son plan.