Le geste qui détruit tout un plan diabolique- A Star wars story #wattys2019

Chapitre 5. La première phase d'un plan parfait

J'étais parti après avoir rassuré Padmé dans la pièce d'à côté. Mon comlink en main, je répondis à la transmission holographique de Yoda.

-Vers de visions effroyables, la Force m'a conduite. Un hasard ce n'est pas. Quelque chose nous échappe. Être prudent tu dois Anakin Skywalker. Te raconter à travers une communication ma vision je ne peux pas. Me retrouver après le coucher de Soleil tu vas.

Il était intrigué. Quelle était cette vision de la Force ? Que signifiait donc cela ? Il n'en savait rien, mais il comptait bien avoir des réponses à ses questions. Les Jedis du temple se comportaient bizarrement ces temps-ci, même Obi-Wan semblait l'éviter. Non, se dit-il, Obi-Wan est le père et le frère que je n'ai jamais eu. Je deviens parano. Il sortit de la pièce, et retrouva sa femme, profondément endormie. Il soupira : il avait peur pour elle. Il ne voulait pas la quitter, mais il n'avait pas le choix. Il s'en alla dans une cabine, ouvrit les placards et en sortit une couverture, qu'il jeta sur le corps frêle de son épouse. Il l'embrassa sur le front avant de s'engager dans les couloirs du bâtiment sénatorial, ayant pris soin de bien verrouiller la porte derrière lui.

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Maître Yoda était extrêmement inquiet. Plus les jours passaient, et plus la vision que lui avait montré la Force s'éclaircissait : à présent, il ne voyait plus que des clones vidant leurs chargeurs de blasters sur une masse uniforme qu'il n'arrivait pas à identifier auparavant, ni de jeunes enfants se faire assassiner sauvagement par quelqu'un. Non, cette fois il voyait des jedi périr ; les cadavres qu'il voyait quelques semaines plus tôt prirent bientôt la forme de Maîtres jedi qu'il connaissait plus que bien, mais il n'avait toujours pas identifié la personne encapuchonnée tuant de jeunes padawan. Il avait donc fait appel à Anakin Skywalker : pour Qui-Gon, ce petit garçon de Tatooïne était l'élu, celui qui rétablira l'ordre et la paix dans la galaxie et aussi celui qui apportera la Lumière en se débarrassant du Mal. Yoda y avait cru à un certain moment, mais il avait vite fini par douter. Il sentait qu'Anakin lui cachait quelque chose, à lui comme aux autres membres du Conseil, c'était indéniable. Il espérait de tout son cœur que son entrevue avec le jeune Skywalker l'aiderai dans sa réflexion et lui apporterai des réponses : ainsi, il aura retrouvé sa sérénité d'antan. Il se mit en position de méditation pour éviter un effluve de sentiments qui lui seraient néfastes.

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Palpatine écoutait distraitement un sénateur, qui lui parlait de quelque chose dont il ne prêtait aucune attention. A vrai dire, s'il était ici en ce moment même, c'était seulement pour gagner la confiance de la République entière, afin de pouvoir contrôler la galaxie. De plus, il aimait ce statut de chancelier suprême qui lui conférait les pleins-pouvoirs : il se sentait puissant, grandement et hautement respecté de tous. Ce sentiment était satisfaisant, il se sentait placé sur un piédestal qui lui apportait toute la gloire qu'il méritait. Au final, toute la galaxie était déjà à ses pieds sans même le savoir. Il retint de justesse un rictus, se souvenant qu'il était en présence d'un autre sénateur avec qui il était censé discuter. Sentant qu'il allait vite perdre patience, il coupa net le sénateur dans son flot de réflexion.

-Bien sûr sénateur Mailo, si vous le souhaitez nous conviendrons d'un rendez-vous plus tard, pour l'instant j'ai une affaire d'une extrême urgence à régler. 

Là-dessus, le sénateur effectua une courbette respectueuse et s'en alla. Palpatine pu enfin rejoindre ses quartiers. Il avait menti, comme à son habitude. En réalité, il n'avait aucune 'affaire urgente à régler: il voulait simplement se tirer d'une discussion ennuyante. De plus, il savait que le sénateur allait oublier qu'ils étaient censés convenir d'un rendez-vous, et ainsi, il aura la paix. Il repensa à son plan, point par point, et il se délecta de sa perfection. Auparavant, son esprit avait hâte de l'appliquer, mais sa raison l'en empêchait en lui susurrant que ce n'était pas le bon moment. Mais à présent, il le savait au plus profond de lui que le moment était venu d'appliquer la première phase de son stratagème. Un hideux rictus se plaqua sur son visage à cette pensée, et il se mit à l'œuvre sans tarder...