Des histoires vraies de Fantomes ..

La lumière éteinte

Tard dans la nuit, dans un train traversant le Canada, quelques passagers évoquaient des histoires extraordinnaires. L'un deux raconta qu'un de ses amis qui vivait dans l'Ontario avait été fasciné par un tableau ancien trouvé chez un petit brocanteur: un chateau lugurbe au sommet d'une colline. La scène était plongée dans le noir. Seule une toute petite fenetre en haut d'une tour était éclairée. L'acquéreur s'était demandé si ce chateau n'avait pas une histoire. Tout ce que le brocanteur savait , c'était qu'il s'agissait d'un chateau en Ecosse. La toile ne portait ni date ni signature.

Un jour, alors que son ami la nettoyait , il découvrit quelques mots en latin dans un coin. Il demanda à un latiniste de lui traduire l'inscription. Celle-ci signifiait: " Tous les siècles, il fera noir. "

Comme in n'en comprenait pas le sens, le propriétaire l'oublia. Le tableau resta longtemps accroché au mur . Il formait un sujet de conersation incontournable, chacun se demandant pourquoi il n'y avait de la lumière qu'à une seule fenetre.

Au cours d'une soirée, son propriétaire racontait à ses invités la manière dont il avait acquis le tableau et répondait aux inévitables questions que celui-ci suscitait. Les hotes voulurent voir cette mystérieuse oeuvre d'art et ils se retrouvèrent tous dans le hall qu'elle ornait. Quelle ne fut pas leur consternation quand ils découvrirent que la lumière qui éclairait la fenetre de la tour était éteinte !

En examinant le tableau de plus près, ils contatèrent que la peinture noire couvrait la fenetre était aussi ancienne et craquelée que celle du reste de la toile. Aucun signe ne permettait de détecter une différence.

Après le départ des invités, l'ami, fort embarassé, tenta de résoudre ce mystère. Le lendemain, il retourna voir le tableau qui lui donna la chair de poule. La lumière était de nouveau allumée! C'est alors qu'il repensa à l'inscription en latin. Il la nota et entreprit des recherches concernant l'histoire de l'Ecosse. Il finit pas découvrir que le chateau avait appartenu à un sinistre personnage qui avait deux fils. Le père haissait son ainé et l'avait enfermé dans la tour tandis que le cadet profitait de sa fortune et des plaisirs de la vie. Cinq cents ans exactement avant le jour ou la lumière du tableu sétait éteinte, le prisonnier était mort dans la petite chambre, tout en haut de la  tour.

Serait-il possible que cette histoire étrange soit vraie ? Ceux qui les racontées l'affirment . Et vous, qu'en pensez-vous ?