La mort étrange de Mme Reeser..

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Le feu, une bénédiction depuis l'homme des cavernes, déclenche parfois des mystères aussi difficiles à croire qu'à élucider. Le cas de Mme Mary Reeser de St. Petersburg en Floride, brûlée vive en 1951, en est un.
Cette dame âgée vivait seule et fut vue vivante pour la dernière fois par une amie, le soir avant sa mort étrange. Cette dernière retourna chez sa vielle amie vers huit heures du matin, le 2 juillet 1951, pour lui apporter du café et un télégramme. elle fut fort étonnée de trouver la clenche de la porte tellement chaude qu'elle ne parvenait pas a la tenir. Très alarmée, elle courut chercher de l'aide. Deux charpentiers qui travaillaient un peu plus loin l'accompagnèrent et forcèerent la porte de la chambre de mMe Reeser.
La chaleur y était presqu'insupportable alors que les fenêtres étaient ouvertes. Ils y découvrirent un spectacle abominable. Près d'une des fenêtres ouvertes, ils trouvèrent les vestiges calcinés d'un fauteuil... et de Mary Reeser. Il ne restait plus qu'un amas de bois noirci et un crâne. Sur le plancher, un petit tas de bois carbonisé contenait plusieurs ressorts et quelques morceaux d'os.
Un peu plus loin, un autre tas de bois grillé marquait l'endroit ou il y avait une petite table, et un lampadaire brûlé gisait dans un autre coin. la piièce elle-même portait des traces étranges du feu. À un bon mêtre du sol, les murs et les rideaux étaient couverts d'une épaisse couche de suie, tout comme les stores des fenêtres ouvertes. Une prise de courant avait fondu, provoquant un court-circuit dans une lampe et une horloge qui s'était arrêtée a 4:20. Un petit chauffage au gaz mural était éteint et intact. La chaleur avait été tellement intense dans la pièce que les bougies placées sur une autre table avaient fondu et la cire avait coulé sur la table. Sous le tas de bois et d'os calcinés, le tapis portait une trace noire. Mais rien d'autre n'avait brûlé.
On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé. Ni les experts employés par la police et les pompiers, ni les médecins ne purent déterminer ce qui avait provoqué une telle chaleur et ces effets insolites. D'après des estimations, il aurait fallu une chaleur de 1650¤C pour détruire complètement un corps et un fauteuil. d'autre part, même un corps, des vêtements et du bois qui brulent, n'auraient pas permis d'atteindre cette température, ne fût-ce qu'un bref instant.
Il n'y avait pas eu d'orage cette nuit-là. Aucun fluide explosif ou produit chimique inflammable susceptible d'augmenter la température normale d'un feu (provoqué par une cigatrette, par exemple) n'aurait pu provoquer une telle incinération complète. un miroir au mur était craquelé et des bougies éloignées avaient fondu. Pourquoi rien d'autre n'avait brûlé? Pourquoi la maison n'avait-elle pas été détruite? Pourquoi une telle chaleur persista-t-elle jusqu'à huit heures du matin, les fenêtres étant ouvertes?
Il ne s'agissait pas d'un incendie ordinaire ni d'un événement normal. Mais de quoi s'agissait-il?

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