1996- Donc vous ne croyez pas aux fantômes ? Dit le Maestro, interrogateur.
- Moi si.
- Moi aussi.
- Vous voyez ce que vous avez fait ? Vous n'avez pas honte ? Les jeunes sont impressionnables.
- Montrez-leur les trucs sympas que vous avez faits pour nous.
- Tais-toi, c'est censé être un secret !
- Ne frappe pas ton frère !
Alors qu'une maman frappa son enfant, une présence invisible vin la frapper à son tour... La mère choquée, posa sa main sur sa tête suite aux événements et la présence s'enfuya à travers le manoir dans un murmure. Le groupe resta figé face à cela, et ils commencèrent même à chercher autour d'eux. Le jeune homme fini enfin d'avancer au centre de la pièce et fini par se tourner vers le groupe. Il les regarda comme si de rien n'était.
- Vous êtes bizarre. Dit le maire. Vous êtes étrange, et je ne vous aime pas. Vous effrayez ces jeunes, vivre ici, tout seul...
- Je ne suis pas seul. Répondit le Maestro. Et puis vous avez raison, j'aime faire peur aux gens. Mais c'est juste pour le plaisir. Fini-t-il par rire. Les enfants, vous n'aimez pas quand je fais mes trucs, vous voyez ?
Les enfants firent tous des signes de têtes joyeux.
- Fini la rigolade. Dit le maire. Retour au cirque espèce de fou !
Le regard du Maestro changea soudainement d'émotions. Il était dans l'incompréhension face aux mots du maire, il ne comprenait pas... Lui qui aime divertir les enfants, le voilà accusé de « monstre », « gars bizarre »,...
- Rendez-vous service, d'accord ? Dit le maire enjoué. Ne nous forcez pas à être méchants avec vous. Parce qu'on le sera, s'il le faut.
Le groupe derrière le maire, n'approuvaient pas vraiment les dires du maire. Ils ne veulent pas lui faire de mal. Ils sont venus uniquement pour le bien de leurs enfants...
- Vous essayez de me faire peur, n'est-ce pas ? Répondit le Maestro. Je vais vous dire, nous allons jouer à un jeu. Tout le monde aime jouer ici ? Montant légèrement le ton. Bonjour ! C'est l'heure du jeu ! Frappa-t-il dans ses mains.
- Oui ! Dans un murmure...
Les enfants étaient plus qu'enthousiaste à l'idée de jouer avec le Maestro. Quant aux parents, ils commencent à être légèrement inquiets à la tournure que cela prenait. Du côté d'Anna, tous se passait bien. Elle n'arrêtait pas de fixer le Maestro. On va dire que rien n'attirait autant l'attention d'Anna, que ce Maestro. En une fraction de seconde, le temps se figea... Les pas d'Anna commencèrent à résonner dans la grande salle. Elle voulait découvrir les lieux avant de continuer. Derrière le Maestro se trouvait un incroyable piano à queue. Elle avait toujours rêvé de jouer du piano, mais elle n'en eu jamais l'occasion. En s'approchant de plus en plus du piano, elle remarqua que le Maestro la regardait. Elle ne put s'empêcher de l'approcher. Quand elle fut face à lui, le même frisson de tout à l'heure, vint parcourir tout son corps... Anna n'arrivait pas à détacher son regard de celui du Maestro, il était d'une beauté. Son regard était bien plus que puissant, il envoûtait carrément Anna. Mais elle se força à détourner les yeux pour aller au piano. Anna souffla un grand coup et vit les particules de poussière se retirer des touches du piano.
Elle passa ses mains le long des touches, sans appuyer dessus et révéler la douceur des notes. Elle parcourut tout le piano du bout de ses doigts. Elle se mit en place devant le milieu des notes, prête à jouer quand une main vint effleurer la sienne pour se positionner sur le piano. Anna reçu ce même frissons mais regarda avec attention la main de celui-ci. La main glissa le long des touches, avec sensualité. Une mélodie s'en suivit, c'était « Fur Elise ». Anna ferma les yeux se laissant emporter par la musique.
Un éclair vint subitement éclater faisant sursauter Anna... La musique c'était arrêtée quand elle ouvrit les yeux. Elle regarda autour d'elle et vit le groupe de personne figé devant la Maestro. Elle regarda le Maestro à son tour mais celui-ci ne la regardais pas. Avait-elle rêvé ? C'est bien possible... Elle retourna derrière le groupe et remit le temps en route pour découvrir la suite.
- La première personne qui a peur doit partir. Défia le Maestro. Que diriez-vous de cela ?
- Je veux partir s'il vous plaît !
- Je ne joue pas avec les fous. Répondit le maire.
- Il n'est pas nécessaire d'être grossier. Dit le Maestro.
- Oui, monsieur, je suis d'accord, il n'est pas nécessaire d'être grossier. Vous avez une maison très jolie, mais on abuse de votre hospitalité. Alors, on va y aller, ok ?
Le Maestro écouta attentivement la jeune femme, mais voyant qu'elle parlait trop, il décida de la faire taire. Il claqua des doigts, un silence retenti suivi d'un coup d'éclair. Il lui sourit poliment puis repris sa discutions avec le maire.
- Vous allez partir, ou suis-je obligé de m'occuper de vous ? Dit le maire, menaçant.
Les autres personnes n'acceptèrent pas, et commençaient à se poser des questions sur le comportement du maire.
- On ne lui fera pas de mal.
Le Maestro ria nerveusement. Puis repris.
- Vous essayez encore de me faire peur ? Dit le Maestro. Je suppose que je n'aie pas le choix, je dois vous faire peur. Regardez ça.
Il se tourna un moment, racla sa gorge,... Il prit une inspiration tout en riant puis refit face au maire et le reste du groupe.
- Dites-moi, pensez-vous que c'est effrayant ? Dit-il en rigolant.
Il prit place, et commença à imiter un canard. Les enfants se mirent à rigoler discrètement, les parents beaucoup moins, même si ils se détendaient légèrement.
- C'est ridicule ! Répliqua le maire. Ce n'est pas drôle.
- Ok bien, qu'en est-il de celui-là ? Répondit le Maestro.
Il tourna la tête pour regarder et tousser derrière lui. Il reprit son sérieux, mais recommença à imiter un canard en y mettant c'est mains cette fois-ci. Les enfants continuaient à rire, les parents aussi d'ailleurs. Anna ne pouvait s'empêcher de rire face à cela, elle-même était tout aussi débile.
- Avez-vous peur ?
- Avez-vous entendu ce que j'ai dit ? Petit fou ? Dit le maire, perdant patience. Il est temps pour vous de vous en aller.
- Et ça, ça fait peur ? Répondit le Maestro, légèrement énervé...
Il prit le coin de ses yeux et celui de sa bouche, pour les tirer comme si il portait un masque. Cela fit peur au groupe entier, le maire recula par réflexe. Les enfants ne savaient plus quoi penser du Maestro à présent... Le Maestro recommença en étirant sa mâchoire. Tout le monde hurlait de peur. Anna avait perdu son sourire mais n'avait pas peur. Elle était perplexe, sur le comportement de celui-ci. Le maire l'avait cherché ! Mais les autres... Après tout, ils ont voulu jouer.

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Ghost
FanfictionDépourvue de chance, Anna est brutalisée par son père suite au décès de sa mère. Dans son village appelée Normal Valley, il est conseillé de ne croire ou parler de choses surnaturelles. Anna réussirait elle d'échapper aux griffes de son père ? Quand...