chapitre 12

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Après qu'il est ouvert avec courtoisie la portière de son véhicule, Sébastian regardait autour de lui, épiant les alentours. Rien, aucunes ombres ne se laissait apercevoir. Il prenait place derrière le volant, avant d'enclencher la clé dans le démarrage automatique, il scrutait le comportement de Kérélys. Cette dernière avait blottit ses mains entre elles sur ses cuisses. Sa veste couvrait toujours la nudité de ces épaules. Quand il avait réalisé que Kérélys n'était pas un mirage, il avait senti en lui, une pointe de frustration de la voir parmi les convives triés pour participer à cette soirée. Rien ne lui avait indiqué que flore était une de ces amie. Le temps d'un regard, il avait senti une fierté s'engendrer dans son épiderme mais le regard suivant, il avait senti un dégout de la part de la jeune femme. Il avait précisé à celle qui présentait la soirée, que ce soir, il offrait sa connaissance pour aider une seule personne qui n'avait jamais subit de pret ou de loin une séance. Et bien évidement, il avait jeté son dévolu sur Kérélys...

La route paraissait longue, la nuit était tombée depuis de longues heures. Seul les respirations résonnaient dans l'habitacle. Sébastian appuyait sur un bouton pour ouvrir son garage. Il percevait le mal être de la jeune femme.

-N'ayez crainte, je préfère savoir ma voiture garée à sa place. Lui avait-il précisé en roulant doucement pour se garer avant de refermer la porte.

-Je n'ai pas peur Mr Harrington. Déclarait-elle en sortant de la voiture le souffle court par l'endroit étincelant qui se présentait à elle. Elle resserrait contre elle la veste de son hôte quand il approchait d'elle.

-Dans ce cas, notre conversation sera réellement plaisante. Vous ne craindrez pas de me poser vos questions ! Ironisait il en posant sa main dans le dos de Kérélys tout en lui faisant signe d'avancer vers la porte qui leur faisait face.

Il servait un digestif à Kérélys qui, au départ refusait mais après que Sébastian est insisté pour qu'elle ingurgite cet alcool, elle avait finis par céder, au fond d'elle, elle espérait que ce liquide aux couleurs ambré, la rende à l'aise.

-Pourquoi vous ne me l'avez pas dit ? La voix légèrement tremblante qu'elle offrait à Sébastian en posant sa question, faisait sourire ce dernier qui prenait place face à elle sur un fauteuil. Tout en posant sa cheville droite sur son genou gauche, il portait son verre à ses lèvres en épiant minutieusement la jeune femme qui n'était pas dans son élément. Vous avez eu peur ?

-Je n'ai jamais peur Mlle Blum ! Je vous ais guidé à plusieurs reprises sur ma pratique. Souvenez-vous lors de notre visite historique lors du gala à l'hôtel. Je vous ais conduit dans un lieu des plus secrets, un lieu qui n'est franchis que par une minorité de personnes.

-Je vous avais posé la question, mais vous ne m'aviez pas répondu !

-Je le conçois Kérélys murmurait il en se levant sous le regard de son invitée. J'avais envie de vous le révéler à ce moment-là, mais nous étions dans mon monde. Si un seul instant, j'avais mentionné que j'étais un Maître, je n'aurais jamais pu vous laisser partir dans votre chambre !

-Pourquoi ?

-Car vous révélez qui je suis quand je ne suis pas Sébastian, m'aurait conduit dans un besoin de vous faire crier mon nom dans l'antre du désir. Révélait il en arrivant à sa hauteur. Vous n'étiez pas prête à vous offrir à moi cette nuit-là !

-Pourtant Sébastian, Je me suis offerte à vous.

-Oui, ici chez moi dans un lieu totalement neutre de mon mode de vie secret. Sébastian faisait se relever la jeune femme qui perdait la veste. Elle dévoilait une peau douce et rosée aux yeux que l'homme déposait sur elle.

-Pourquoi certaines personnes vous nomment Monsieur ou Maître ?

-Monsieur est réservé aux soumise qui ne sont pas miennes. Et jamais personne ne me nomme Maître, soyez plus attentive, Quand on s'adresse à moi, c'est toujours par Maître Harrington, mais cela est réservé aux maîtres ou maîtresse qui dominent. Le jour où vous entendrez une personne me nommer Maître, c'est que cette femme, sera ma soumise, car elle portera ma marque autour de son cou. Il se taisait, fermait les yeux un instant en repensant à son passée, à elle, celle qui avait porté son collier et qui avait disparu sans lui dire adieu. Il se reprenait en pénétrant le regard de Kérélys. Désirez-vous réellement connaître mon monde Kérélys ?

-Je pense que oui. Je veux connaitre la vérité.

-Dans ce cas, Mlle Blum, je veux vous l'entendre dire ! ordonnait-il sérieusement en se reculant d'un pas.

-Je... bégayais elle en ayant honte d'elle-même. Je veux connaître votre monde Monsieur Harrington. Soufflait-elle rougis par la gêne que cette phrase lui procurait.

-j'attendais ce moment avec impatience. Murmurait-il en déposant ses lèvres sur le front de la jeune femme. Je vous veux nu dans ma chambre. Toutes soumises doit attendre son dominant dans cette position. M'avez-vous bien compris ?

-Oui.

-Oui qui ?

-Ma...Monsieur Harrington, se reprenait elle perturbée par la demande de son partenaire.

-Hâtez-vous Kérélys, ne me faites pas perdre une minute du plaisir que je vais vous procurer tout le long de la nuit. Ordonnait Sébastian sans la quitter du regard. Kérélys honteuse menait son corps à travers ses souvenirs vers la chambre. Elle pénétrait à l'intérieur, ne sachant pas comment se comporter, elle retirait son pantalon qu'elle déposait sur la chaise à côté de la commode. Elle se croyait folle de vouloir tenter cette expérience. Elle n'osait retirer sa culotte, elle préférait jouer la sécurité quand la porte s'ouvrit sur Sébastian qui portait un tee-shirt à la place de sa chemise.

-Kérélys, cherchez-vous la punition ?

-Non, je... ne sais pas comment me comporter. Divulguait-elle en baissant les yeux au sol.

-Je suis ravie que vous soyez assez courageuse pour m'avouer cela. Beaucoup aurait joué la soumise expérimentée mais vous Kérélys, vous êtes un oisillon qu'il faut aider pour qu'il prenne son envol. Révélait-il en la menant au centre de la pièce. Retirez tous vos vêtements ! Il observait cette dernière effectuer sa demande. Elle était nue face à lui. Bien à partir de maintenant je vous impose le silence !

La rose dominante,                (pétale rouge)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant