Quinzième Chapitre

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-Dis-le encore, lui demandai-je.

Il me sourit en coin.

-Je t'aime Vanessa Tidina. Tellement, me répondît-il. Tu es la femme que je veux pour toute la vie.

Je ne me lasserais jamais de l'entendre. Raphaël était l'homme de ma vie j'en étais certaine.

-Dans ce cas Monsieur Raphaël Varane, laisse moi te dire une chose. J'espère que tu es prêt parce que je compte bien passer le reste de ma vie avec toi. Maintenant que tu es officiellement à moi, je n'ai pas l'intention de renoncer à toi, lui répondis-je.

-C'est tout ce que je voulais entendre, me dit-il avant de m'embrasser.

Qu'est-ce que je l'aimais. C'était indescriptible. Je m'en rendais compte maintenant. Je l'aimais depuis la première fois que je l'avais vu. Et avant ça, il était mon idole et le joueur que je préférais. Maintenant j'étais dans ses bras. Plus rien ne nous empêchait d'être ensemble.

On avait loué une magnifique chambre d'hôtel près du stade de France. Il avait voulu tout payer mais c'était hors de question. J'avais payé la moitié. Mes parents avaient financièrement beaucoup de moyens. En réalité je n'avais jamais vraiment eu besoin de travailler mais je le faisais car je détestais ne rien faire et compter sur l'argent des autres.

Mon corps nu était contre le sien. Il passa sa main sur chacune des cicatrices visible de mon corps. Je n'en avais pas énormément. La plupart avaient cicatrisé mais d'autres étaient restés.

-Quand je vois ce que cet enflure t'a fait, ça me donne envie de le tuer, m'avoua-t-il. Il a marqué ton corps à vie.

Je n'avais nullement envie de penser à Diego, mon ex.

-C'est du passé mon amour. La souffrance que j'ai vécu ne sera jamais plus grande que le bonheur que j'ai quand je suis avec toi, lui avouai-je.

Il déposa délicatement un baiser sur l'une de mes cicatrices sur l'épaule et ensuite il me caressa le dos l'air pensif.

-Dans quelques jours je dois rentrer à Madrid, me dit Raphaël.

C'était un peu l'atterrissage du petit nuage sur lequel j'étais. Il m'avait fait vivre la plus belle nuit de ma vie. Je m'étais réveillé dans ses bras. La première chose que j'avais vu ce matin, c'était son magnifique sourire. Maintenant, la réalité me rattrapai. Il jouait au Réal Madrid et il était temps pour lui de retourner dans son club.

-J'aurais voulu que tu t'installes avec moi, m'avoua-t-il.

Je soufflai.

-Je ne suis pas comme toute ces femmes qui sont au foyer et qui attendent que leurs copains footballeur ramène l'argent. J'aime mon indépendance. J'aime travailler et mon travail est ici à Paris. Je parle espagnol mais ce n'est pas parfait. Qu'est-ce que je pourrais bien faire à Madrid? Lui demandai-je.

-Je comprends...

Il baissa tristement les yeux. Je lui pris le visage entre les mains.

-Je n'ai pas finis. Pour toi je suis prête à le faire Raph. J'irai même au fin fond de l'Alaska si tu y étais. Je trouverai bien du travail, je tirerai quelques ficelles. Mais je ne veux pas être loin de toi. Je t'aime trop pour ça, lui dis-je enfin.

Il me sourit.

-En parlant de travail. J'ai énormément de relations dans la presse espagnole. Je t'aiderais. Je suis tellement heureux. Une nouvelle vie commence, me répondit-il.

Un Sourire: VaraneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant