ᴄ ʜ ᴀ ᴘ ɪ ᴛ ʀ ᴇ . 𝟠

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     Je n'ai pas serré la main d'Aeden, mais j'ai toléré sa présence et nous avons fini les deux heures de permanence ensemble

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     Je n'ai pas serré la main d'Aeden, mais j'ai toléré sa présence et nous avons fini les deux heures de permanence ensemble.
Mes propos avec Aeden sont beaucoup plus franc et pessimiste. Ce qui me titille et que je n'arrive pas à savoir si je suis ainsi avec tout le monde et que je ne m'en rends pas compte. Ou bien, si je suis ainsi uniquement avec Aeden parce que c'est une nouvelle connaissance.

J'aimerais pouvoir dire que les deux heures de permanence avec sa compagnie étaient détestables. Cependant, c'était loin d'être le cas.
Je ne vais pas dire que j'ai eu mes meilleurs fous rire, car malgré tout je reste vide. Mais il a rendu, c'est deux petites heures un peu plus supportables.

Cela va faire maintenant une petite semaine que je côtoie Aeden régulièrement.
Je n'ai pas particulièrement envie d'être avec lui, mais on peut dire qu'il s'impose.

C'est une personne assez étrange.
Il est clairement sorti de nulle part et c'est imposé du jour au lendemain dans ma vie.
D'ailleurs, je n'arrive pas à savoir comment il fait, mais il réussit toujours à me rejoindre pendant la récré. Et pourtant, j'essaie coûte que coûte d'innover niveau cachette.
Je ne dirai pas que c'est devenu mon ami, mais plutôt que je tolère sa présence régulière.

Si je me devais d'être honnête, je pourrais avouer qu'il y a une certaine connexion entre nous que je suis incapable d'expliquer.
Par ailleurs, je vais légèrement mieux ces dernier temps. Mais pas assez pour m'investir dans cette relation.

J'ai comme un mauvais pressentiment. Comme si c'était le calme avant la tempête.

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Cela fait un moment que je suis posée sur mon bureau à regarder des animés, lorsque je me décide à activer le Wi-Fi pour aller regarder l'actualité sur les réseaux sociaux.

Les notifications s'accumulent et j'apprécie d'autant plus d'avoir mon téléphone en mode muet.

Je fais un rapide tour des différents réseaux sociaux tels que Snapchat, Instagram, WhatsApp. Tandis qu'un message particulier m'interpelle.

Alors que pour l'instant tout se passait plutôt bien, je remarque que Jordan m'a envoyé une publication Instagram. Jordan est un pote du lycée, que je soupçonne d'être intéressée par moi.

Je me reconcentre sur la publication et lis ce qui écrit : « Les meufs qui arrivent a être belle, intelligente, sportive, sociale et tout vous faites comment parce que je n'arrive même pas à en faire un. »

Je rigole d'hystérie devant une telle bêtise. Je réponds en faisant l'ignorante, en disant que moi aussi, je ne comprends pas comment ses filles font, en ignorant qu'il m'était destiné. Je me retrouve obligée de me mettre en mode hors ligne. Je ris jaune et les larmes coulent toutes seules. 

C'est peut-être pour ça que je me déteste autant. J'ai l'impression qu'on m'idéalise. J'aimerais bien qu'on me voie réellement et pas l'idée que l'on se fait de moi. 

EFFRÉNÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant