NEMESIS

Némésis, Enchanté.

«Némésis,Enchanté.»

Voilà ce que je répète depuis presque une heure déjà. Une des raison pour lesquelles je n'aime pas accompagné Nahir a ses diners d'associés.

De plus, l'enfant qui grandit dans mon ventre n'est pas très clément avec moi.

Après tout... On m'a dit qu'il était sûrement plus pressé que moi de sortir d'ici.

J'y crois pas trop... Mais bon. Si c'est une personne qualifié qui l'a dit.

J'ai finis par m'asseoir sur une chaise en regardant tout ce monde pété de thunes au comportement plus qu'hypocrique et mesquin.

Ce milieu ne m'appartient pas... C'est vraiment bizarre d'être ici en sachant que si ils m'auraient vu il a quelques heures, ils m'auraient sûrement toisé murmurant leur indignation pour la pauvreté.

J'ai senti de l'air frais passer sur mes épaules, puis un baisé dans le creux de mon cou.

J'ai levé la tête et j'ai fais face a Nahir. Mon mari.

Il gère une grande entreprise d'import-export entre l'Afrique et la France.

Nahir - Ça va ?

J'ai simplement hocher la tête en le regardant s'assoir a côté de moi.

Nahir - Je sais que t'aimes pas ce genre d'ambiance mais merci d'être la... Il fallait qu'ils sachent qui est ma femme

Némésis - Je le fais pour toi écoutes... C'est pas grave.

Il me souria,puis désigna mon ventre en posant sa main dessus.

Nahir - Et lui ? Il va bien ?

Némésis - Vu comment il bouge, très bien même. Il pète la forme carrément.

Nahir - Ahaha... C'est mon fils. C'est pour ça.

Némésis - Ouais. Bah tu diras a ton fils d'arrêter de joué au basket avec mon placenta.

Il me souria puis m'embrassa la joue.

Nahir - En parlant de basket...

Il leva la tête, moi aussi. Un homme, grand, très grand se dirigeait vers nous.

Il était habillé d'un costard bleu nuit, une chemise blanche en dépassait, des chaussure couleurs camel.

Nahir se leva, l'homme souria a sa vue.

Ils se sont fait une légère accolade, pendant que moi j'enfonçais une crevette préalablement trempé dans la sauce piquante dans ma bouche.

Nahir - Némésis, lui c'est Jibril. Jibril, Némésis... Ma femme.

Je me suis levée pour le salué aussi.

Jibril - Némésis ?

Némésis - Oui...

Jibril - C'est...

Némésis - Rare.

Jibril - Ouais. Voilà.

Je lui ai fais la bise, il me regardait seulement, ce que j'ai trouvé presque inapproprié.

Nahir se mit a rire, pendant que je les regardait tout les deux a tour de rôle.

Némésis - Pourquoi vous riez ?

Jibril - Euh... T'as de la sauce piquante sur le coin de la bouche ...

J'ai fais les gros yeux en sortant mon téléphone pour me regardé dedans.

Effectivement, j'avais de la sauce.

Némésis - Mais flemme...

Nahir - Sérieusement Némésis. Tu peux pas te comporter ?

Némésis - Mais je savais même pas...

Jibril m'a tendu un mouchoir en me souriant, je l'ai attrapé puis je me suis essuyé la joue avec en le remerciant.

Nahir - Bref. Némésis, lui c'est mon associé qui est basé en Somalie. Enfin qui était... Il est a Paris maintenant.

Némésis - Ah... Bah bienvenue a Paris hein...

Jibril - Merci.

Il s'est assit a notre table, pendant tout le repas qui a suivi ils ont discuté. C'était mieux que je le pensais en fin de compte cette soirée.

Il était dans les environs de minuit... Et morphée me faisait des clin d'œil depuis 30 bonnes minutes déjà.

Nahir a décidé de rentré.

J'ai attrapé mon sac, on a dit au revoir a tout le monde. Pour enfin nous rendre dans la voiture.

En sortant on a croisé Jibril, au téléphone. Cifonant une cigarette.

Nahir est parti lui dire au revoir, je me suis contenté d'un simple signe de main puis je me suis installé côté passager.

Némésis, enchanté. J'ai 24 ans. Je gère une entreprise de prêt a porté. Je suis mariée a Nahir et j'attends un enfant de lui.

Ma vie paraît simple,voir belle...

Pourtant, le ciel menace de tombé sur ma tête.