Alphonse Areola

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Maintenant, je me retrouve comme une conne, assise sur un banc au bord de la Seine a approximativement 1h30 de matin. Quelle idée de claquer la porte de chez soi après une engueulade avec tes parents a 23 heure sans téléphone dans une ville que tu connais à peine...

Les larmes me montèrent sans que je ne puisse rien y faire. J'étais perdue dans la capitale. J'avais tracé mon chemin en sortant de l'immeuble sans faire attention a ma direction.

Un petit groupe de jeune passèrent devant moi sans me voir. Je pouvais largement entendre ce qu'ils disaient. J'opterai pour le fait qu'ils sont tous sous l'emprise d'alcool. Je ne distinguait plus que leurs silhouettes.

C'était encore une fois une dispute qui débuta avec mon père. Ma mère prenait ma défense jusqu'au moment où je disais une phrase de trop qui faisait que cette dernière se rangeait du côté de son mari. Habituellement, quand je sortais, je me retrouvais dans un petit chemin au milieux des champs que je connaissais par cœur. Mais là, je m'étais retrouvée dans les rues parisiennes inconnues.

Marcher. Sans m'arrêter. C'était tout ce qui m'importait.

Mais à présent, les larmes roulait sur mes joues. Ces infimes larmes comparées à l'immensité du fleuve face à moi.

A nouveau j'entendis des pas. Plus assurés que ceux du groupe quelques minutes auparavant. Je distinguais deux voix: féminine et masculine. Un couple très certainement. Les pas se stoppèrent. Je levais brièvement la tête, auparavant dans mes mains, pour croiser le regard d'une femme. Son visage me paraissait familier. Elle était belle. Sa robe noir la mettait en valeur. Elle me sourit. Puis mon regard dérivat sur l'homme à ses côtés. Lui, ne m'était vraiment pas inconnu. Alphonse Areola. Gradien de but du PSG et, accessoirement, champion du monde.

Oui, j'étais intimidée de les voir me regarder. La femme tira le gardien vers moi.

-Salut. Me dit elle d'une voix douce.

Je ne répondis pas. Malgré ma bouche entrouverte, les mots ne voulaient pas sortir.

-On ne va pas te manger tu sais. Une boule se forma dans mon ventre a l'entente de la voix du parisien. D'autant plus que tu sais qui je suis. Il ricanna.

Je redressait la tête pour le voir, et lui adresser un sourire.

C'est vrai que porter son maillot n'était peut être pas la meilleure idée. 

-Tu veux qu'on te racompagne?

Je secouais la tête négativement. Le gardien échangea un regard entendu à sa femme.

-Appelle au moins quelqu'un pour les prévenir, on peut t'acceuillir chez nous quelques temps.

Surprise, je levais la tête vers le couple qui me souriait.

-Je... Je ne... Enfin je veux dire que je ne veux pas vous..

-Tu ne nous dérange pas, les filles seront très contente que quelqu'un vienne à la maison en plus.

La femme parlait d'une voix tellement douce qu'elle aurai pu envoûter tout Paris en un mot.

-Je... Merci.

Je me levais pour les suivre avant que le joueur parisien ne prenne la parole.

-Et demain matin, tu viens t'entrainer avec moi!

Voilà comment je m'étais retrouvée à courir avec les joueurs du Paris Saint-Germain, à 11 heures un mercredi matin, entre Kylian Mbappe et Neymar.

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Holaaàaa!

Je n'écris pas beaucoup en ce moment et j'en suis désolée ! Cet os était écrit depuis un bout de temps déjà mais je n'avais pas de fin.

Je vais essayer d'écrire le plus possible pendant les vacances et d'en faire ma résolution 2019!

Je finirai les os commencés et j'ecrirai les commandes (sur mes 3 receuil).

Bisou bisous

Jusqu'au bout [One Shots Football]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant