Julian Draxler (Part. 1)

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Dimanche 28 octobre

-Liebe!

J'entends Julian exploser de rire mais continuer de courir. Il veut ma mort! Je suis pas entraînée pour courir 90minutes non-stop! Je fais une p'tite accélération sur une ligne droite et le rattrape enfin. Je le prend par la taille et il s'arrête. Il se tourne vers moi, un magnifique sourire sur les lèvres.

-Arrête de m'appeller "Liebe". Premièrement, parce que il n'y a que moi qui peux t'appeller comme ça, et deuxièmement, parce que tu sais pas parler allemand.

-Halt die Klappe. (Tais toi)

Il me fixe, visiblement surpris.

-Comment t'as appris ça?

-C'est ta mère. Elle fait que de te le répéter quand vous vous appellez, alors j'ai fini par comprendre qu'elle devait dire ça pour que tu fermes ta magnifique bouche.

Il me fait un sourire en coin.

-Magnifique bouche hein? Tu sais elle peut faire autant de choses que la tienne...

Il se met a se rapprocher de moi et je recule. Jusqu'à me retrouver le dos collé contre un mur. Il m'embrasser rapidement les lèvres et me sert dans ses bras.

Je sais exactement pourquoi il fait ça a cet instant. Il a besoin de se rassurer. Quoi de mieux que de faire un câlin a une personne qu'on aime pour cela.

Je lui fait un baiser dans le cou, je sais qu'il déteste que je fasse ça lorsqu'on est dans un endroit public car il peut vite s'emporter suite a cet acte. Et juste pour l'embêter, je fais ça en plein milieu du jardin d'un hotel marseillais où n'importe quel joueur de son équipe peut débarquer a n'importe quel moment.

Il se redresse et me regarde droit dans les yeux. Il m'embrasse. Avec fougue, cette fois. Ses mains, auparavant sur mes hanches, se montrent plus entreprenantes, se centrant sur mes fesses. Je souris a travers le baiser.

-Draxler!

Il stoppé tout mouvement. Je me tourne pour voir le coach, Thomas Tuchel, et Kylian qui ris comme un con. Rappellez moi de le frapper.

-Je te laisse la Liebe. Je t'ai laissé un de mes maillot sur le lit pour ce soir.

Il m'embrasse une dernière fois et commence a partir quand je le tire vers moi, ma poitrine contre son dos. Je vérifie que Tuchel et Donatello sont repartis et glisse ma main sur son torse, vers le haut de son jogging, en même temps que quelques mots à son oreille.

-Si tu marque un but ce soir, t'auras peut être un cadeau.

-Peut être ?

-Surement.

Et je le lâche, le laissant rejoindre ses coéquipiers.

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1-0. 5minutes de temps additionnel. J'attend le but de Julian et je crois que lui aussi vu tout les regards suppliants qu'il me jette.

A chaque fois que sa tête se tourne vers moi, je prie pour que personne ne le remarque. On ne veut rien officialiser même si on aime être ensemble et "se montrer". Très contradictoire en effet.

Aujourd'hui je n'ai pas eu beaucoup de chance niveau discrétion car la veste que je porte est une vert du PSG que seul les joueurs possèdent. Hors de question que je l'enlève vu le temps qu'il fait.

Le ballon viens d'arriver au pieds de Kylian. Il passe a Neymar qui tente un tire. Celui ci est dévié mais ramené dans la cage par mon copain.

Je cris de joie avec les supporters autour de moi. Il célèbre son but face aux marseillais puis se retourne de notre côté et lève les yeux vers moi. Je baisse un peu la fermeture de ma veste pour laisser apparaître une toute petite parcelle de la lingerie que je porte. Il semble comprendre ce qui l'attend en rentrant a l'hôtel vu sa tête. Il avale difficilement sa salive avant de retourner avec ses coéquipiers. Je l'admet, je n'ai pas mis de maillot et, même si il avait fait une chaleur a mourir, je n'aurai pas enlevé ma veste.

Ce qui appartient a Draxler, reste a Draxler.

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Holaaa,

Petite question : es ce que vous voulez la partie "retour a l'hotel"?
C'est a dire un petit lemon.

J'espère que ce que j'écris vous plaît, j'ai quelques oc en préparation...

Kiss

Jusqu'au bout [One Shots Football]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant