1. Le vol du bonheur.

Chapitre 14

Après le petit-déjeuner Angelo laissa les deux soeurs seules en sentant leurs gênes de parler devant lui, il devait aller à l'entreprise mais il décida de s'enfermer dans le bureau et de passer quelques coups de fil.

Elizabeth amena Maria dans sa chambre et lui dit avec un accent coupable :

_Je suis désolée Maria.

Maria la regarda avec un regard incompréhensif.

_Mais désolée de quoi?Demanda Maria

_De t'avoir mêlé à tout ça, de t'avoir emmené ici alors que tu n'as rien à voir avec ça je suis désolée.

Maria s'approcha de sa sœur qui était proche de la nervosité, la prit dans ses bras puis la regarda dans les yeux et dit:

_Eli tu sais très bien que tu n'es coupable de rien et que si c'était à recommencer je ferai la même chose.

Elles se sourirent et Maria déclara:

_Et si tu es prête pour me dire comment tu as pu survivre deux semaines dans la rue sans un sou,je suis là.

Elizabeth éclata de rire:

_Qui te dit que je n'avait pas d'argent?

_A ce que je sache tes ex-parents ne te donnais pas d'argent et c'était un miracle qu'ils te paient tes études, déclara Maria avant de mettre une main sur sa bouche se rendant compte de son erreur.

Quand Maria avait prononcé ces mots Elizabeth ne ressentit rien du tout contrairement à ce qu'elle devrait, c'est comme-ci elle n'avait jamais vécu avec ces personnes malfaisantes, qu'elle n'avait rien subi et pourtant...

Elizabeth sourit à Maria d'un sourire rassurant avant de déclarer d'un sourire désolé:

_J'avais de quoi vivre quelques jours seules parce que je travaillait comme serveuse dans le restaurant à côté du lycée.

_Mais tu aurais pu me demande de l'argent.

_Tu était déjà là pour moi à chaque fois que j'en avais besoin, je ne voulais pas te rajouter une chose de plus.

_Eli tu n'es pas un fardeau pour moi tout ce que j'ai fait,je l'ai fait avec plaisir;maintenant raconte-moi même si c'est difficile pour toi au moins je saurai comment te consoler.

_Comme je te l'avait dit ma première soirée j'ai failli être violer...

Même si Maria le savait déjà ça n'empêchait qu'elle a failli s'étouffer.

_Respire dit Elizabeth en faisant des gestes de mains.

Après avoir été sûre que Maria avait une respiration régulière Elizabeth continua:

_Avant que cet homme ne me viole un autre l'avait tiré par derrière et l'avait ruer de coups, au début j'avais peur de celui-ci aussi mais il m'a transporté  jusqu'à chez lui et il m'a donné de nouveaux habits puisque les anciens n'en avait plus l'air...

Maria mit ses deux mains sur sa poitrine comme pour montrer qu'elle était soulagé mais aucun mot ne sortit de sa bouche.

_J'avais du mal à lui faire confiance mais au bout de deux jours il avait gagner ma confiance. Il s'appelle Jack Denis, il est beau,gentille et très rigolo quand on le connais; Jack m'a appris à me défendre, à contrôler mes émotions, à analyser mon ennemi afin de trouver son point faible, mais le plus important c'est qu'au bout de deux semaines j'avais presque oublier que j'ai failli être violée. Il a trente ans, et il fait partit d'un cercle d'ami, d'autres disent qu'on est gang mais on n'a fait du mal à personne,sauf à ceux qui le mérite; après quelques entraînements j'ai été prise dans l'équipe, il est amoureux d'une fille de vingt-sept qui s'appelle Olivia mais il ne lui a rien dit par peur qu'elle ne ressente pas la même chose.

Elizabeth voulait tout lui raconter mais elle ne voulais pas que sa sœur devient encore plus inquiète qu'elle ne l'est déjà, alors elle décida de lui parler de son enlèvement un autre jour.

_Restez avec eux était trop dangereux et comme je suis leur petite sœur adorée il m'ont demandé de te dire que j'ai fuit la maison, et comme ils avaient prévus tu m'as proposé de vivre avec tes parents donc chaque samedi je venais les voir. Termina t-elle.

Maria n'avait pu rien dire devant cette histoire, Elizabeth qui voyait que sa soeur était perdue dit:

_Je vais très bien Maria.

Maria hocha la tête et s'excusa pour partir dans sa chambre. Elizabeth savait que sa sœur avait besoin de temps pour se remmettre mais elle espérait qu'elle ne face pas une bêtise d'ici là.